Le comportement criminel fait encourir une sanction pénale. En droit c'est la sanction la plus grave puisqu'elle peur conduire à un emprisonnement.
Les sanctions civiles et administratives sont des sanctions beaucoup moins importantes. Sous ce même terme de crime, on retrouve une grande diversité de comportements. Il existe une variabilité à plusieurs niveaux :
- Niveau de gravité des faits : Différence entre un génocide et un mauvais stationnement
- Disparition de certains crimes dans le temps : maintenant l'hérésie ne constitue plus une infraction pénale, mais à l'inverse des comportements sont devenus des infractions pénales. (Il y a plus de création de nouvelles infractions que de disparitions d'infraction : Happy slapping, harcèlement moral …)
- Différence entre les pays, certains comportements ne sont pas considérés comme des infractions dans un pays alors qu'à la même époque dans un autre pays, ce même comportement est puni.
[...] Le crime = entité de droit et non de fait. Le Crime est un phénomène artificiel en ce sens qu'il n'y a pas de comportements qui seraient en eux même des crimes. La loi créait le crime. Arbitraire de la loi : certains comportements proches ne sont pas qualifiés de la même manière. Mais cette vision ne correspond pas à la réalité du crime. Certes la loi va définir ce qu'est le crime mais elle ne le créait pas. Elle ne fait que mettre en forme une réalité sociale, humaine qui est antérieure. [...]
[...] En condamnations pour crime pour délits et 68900 pour des contraventions. Ces chiffres nous renseignent encore moins sur la criminalité réelle que sur la criminalité apparente. Le système pénal fonctionne comme un entonnoir. Beaucoup d'affaires ne sont pas traitées par le système pénal. On classe sans suite, on prononce un non-lieu . B. Le chiffre noir du crime On ne connait pas ce chiffre noir car il va varier selon les infractions. Il est plus ou moins important selon les infractions. [...]
[...] On ne connait pas de chiffres exacts. Criminalité apparente Désigne toutes les infractions portées à la connaissance de la police et de la gendarmerie sources d'information : - La plainte : la victime informe. - La dénonciation : la personne qui en a connaissance, autre que la victime, en informe. - Constatation de l'infraction par la police ou la gendarmerie elle- même. (En 2005 : infractions constatées par les mêmes services. En 766.) Il faut rappeler que beaucoup d'infractions commises ne sont pas signalées à la police. [...]
[...] La morale impose aussi des règles individuelles pour sa conscience personnelle comme ne pas mentir. L'objectif premier du droit pénal c'est faire respecter la paix du corps social. 2e tentative de réponse. Est qualifié de déviant le comportement qui s'écarte de la norme. La majorité des infractions s'écartent de la norme. Malgré tout criminalité et déviance ne sont pas des notions équivalentes. Un certain nombre de déviances ne sont pas des infractions pénales. Par exemple le suicide, la prostitution sans racolage, le vagabondage . [...]
[...] - Procéder à des enquêtes de victimisation. Interroger les personnes sur les infractions dont elles ont été victimes ? On peut tirer des informations intéressantes pour approcher mieux le chiffre de criminalité réelle première enquête de victimisation aux USA, les vols avec violences étaient de 50% plus élevés que les chiffres de la police. Ce chiffre était de 300% plus élevé pour les viols. Ces enquêtes ont des limites car elles sont possibles que pour les infractions qui font des victimes. [...]
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