A Marseille, plus exactement dans la cour de la cité Sainte-Agnès, Marie-Dolorès et Jean Rambla (huit et six ans), jouent au pied de leur immeuble.
Aux alentours de onze heures cinq, un homme plutôt jeune, grand, avec des cheveux noirs et courts, portant un costume gris et ayant un accent marseillais, gara sa voiture, une Simca 1100 grise devant les deux enfants. Il leur demande de l'aide pour retrouver son petit chien noir. Jean part d'un côté et Marie-Dolorès et le monsieur restent ensemble. A son retour, Jean ne retrouve plus ni sa sœur, ni le monsieur, ni la voiture.
[...] Tandis que les avocats de Ranucci en accord avec celui-ci, plaidèrent non coupable. A la fin de la plaidoirie de l'avocat de la défense (Maitre Lombard), L'avocat général reprend la parole (fait rare, mais pas interdit tant que la défense a le dernier mot). Il ressort entre autres le procès-verbal de Mme Mattei initialement perdu qu'il vient de recevoir, accompagné de quatre autres. Ce qui peut valoir une demande de cassation du procès pour les avocats de la défense. III. [...]
[...] Jeudi 6 juin 1974 : Après plus de 19h de garde à vue, Christian Ranucci nie toujours le meurtre. Jean Rambla ne reconnaît pas Christian Ranucci, ni sa voiture. Eugène Spinelli ne reconnaît pas Christian Ranucci, ni sa voiture. Aline et Alain Aubert ne reconnaissent pas Christian Ranucci. Puis une heure plus tard, Aline Aubert va être formelle, elle reconnait Christian Ranucci. Puis modifie sa déposition initiale en transformant le paquet volumineux en enfant portant un short ou une culotte blanche (comme Marie-Dolorès). [...]
[...] Ce qui ne correspondait pas à la vérité. Seulement, aucun témoin ne voulut attester ce fait. La cour jugea donc que ces pièces ayant été communiquées aux avocats et ceux-ci ayant eu l'opportunité d'en prendre connaissance et de les discuter, les droits de la défense n'avaient pas été violés. Le jugement fut donc confirmé par la cour de cassation du 17 Juin 1976. Dernier recours, la grâce présidentielle. Mais celle-ci fut également rejetée le 27 juillet 1976, notamment à cause de la découverte du corps d'un enfant, le petit Vincent Gallardo, dont le meurtrier ne fut jamais arrêté.[2] Christian Ranucci, vingt-deux ans est guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 à la prison des Baumettes. [...]
[...] Partez, je reviendrai Christian Ranucci devant ces témoins craque. Il avoue le meurtre de Marie- Dolorès Rambla. Monsieur Martinez reconnaît Christian Ranucci, et affirme que les Aubert lui avaient signalé la présence d'un enfant avec le fuyard (non précisé lors de la première audition). L'arme du crime est retrouvée dans un tas de boue à proximité de la sortie de la champignonnière. Le lieu est indiqué par Christian Ranucci, mais l'arme est retrouvée après quasiment deux heures de recherche et cela malgré un détecteur de métaux calibré sur un objet similaire au couteau recherché Le contexte : Christian Ranucci est un jeune homme de vingt ans, en bonne santé et sain d'esprit. [...]
[...] Ils vérifient sa connaissance des marques d'automobiles. Il ne se trompe pas. Il ne trouve également aucune ressemblance entre les visages des personnes du fichier Canonge regroupant des maniaques et détraqués sexuels de la région marseillaise et le jeune homme qui a enlevé sa soeur. A 15h10, Alain Aubert, appel la gendarmerie de Roquevaire pour expliquer les faits dont lui et sa femme ont été témoin la veille et que depuis l'annonce du rapt de la petite fille, ils pensent qu'il est possible qu'il y ait un rapport entre les deux histoires. [...]
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