Alors qu'une enquête publiée en 2012 indiquait que 68 % des Français étaient contre la pénalisation du client pour une prostituée majeure, de nombreux débats traversent le monde politique. La prostitution, activité considérée comme étant le plus vieux métier du monde, a souvent occupé la scène juridique française. La France a tout d'abord interdit les maisons de tolérance par la loi dite Marthe Richard de 1946 puis a ratifié la convention abolitionniste des Nations Unies du 2 décembre 1949 en 1960. Actuellement, la prostitution, sauf troubles à l'ordre public, n'est pas un délit malgré que de nombreuses pratiques y afférant soient considérées comme tel. On peut citer le délit de racolage, d'exhibitions sexuelles ou encore le proxénétisme qui sont réprimés par le législateur. Le débat concerne actuellement la volonté de certains Hommes politiques de pénaliser les clients des personnes prostituées majeures.
[...] D'après elle, la solution résiderait dans la création de robots qui permettraient de réaliser cette mission. Cela aurait pour avantage de réduire les pressions, les exploitations ainsi que la transmission de maladies telles que le sida. [...]
[...] Il a également permis une protection accrue des personnes prostituées et essentiellement celles mineures même si cette forme de prostitution reste un phénomène marginal, en donnant plus de pouvoirs et de légitimité aux forces de police et de gendarmerie. Selon la ministre des droits des femmes, madame Vallaud- Belkacem, le délit de racolage passif ne peut être maintenu dans l'hypothèse où le projet de loi sur la pénalisation des clients des personnes prostituées. Selon elle, le délit de racolage passif fait en effet passer les personnes prostituées du statut de victime à celui de délinquant. [...]
[...] La prostitution, activité considérée comme étant le plus vieux métier du monde, a souvent occupé la scène juridique française. La France a tout d'abord interdit les maisons de tolérance par la loi dite Marthe Richard de 1946 puis a ratifié la convention abolitionniste des Nations Unies du 2 décembre 1949 en 1960. Actuellement, la prostitution, sauf troubles à l'ordre public, n'est pas un délit malgré que de nombreuses pratiques y afférant soient considérées comme tel. On peut citer le délit de racolage, d'exhibitions sexuelles ou encore le proxénétisme qui sont réprimés par le législateur. [...]
[...] La prostitution de rue en est une et la majorité de la classe politique a alors décidé de l'abolir au nom de la lutte contre la traite des êtres humains. La pénalisation des clients des personnes prostituées semble en effet permettre la diminution de la prostitution de rue : en Suède, elle a été divisée par deux en dix ans depuis la loi de 1999. William Rounier, docteur en droit, est favorable à une répression plus accrue des pratiques liées à la prostitution. [...]
[...] Elle insistait au contraire sur la nécessité de reconnaître un statut et des droits aux travailleurs du sexe. Un activiste membre du syndicat du travail sexuel fait valoir que ce projet de loi engendrerait une importante dégradation de la situation des travailleurs sexuels. Obligés de s'installer dans des endroits plus reculés, ils seraient alors davantage exposés aux violences et aux maladies sexuelles . Cet activiste déplore également le fait qu'ils ne soient pas reconnus comme travailleurs excepté pour payer des impôts. [...]
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