En février 2001, un sénateur démocrate, Carl Levin, remet un rapport explosif sur la participation des grandes banques américaines au blanchiment d'argent : Bank of NY, Citigroup, Bank of America et J.P Morgan Chase.
Jusqu'à présent les efforts internationaux de lutte contre le blanchiment portaient sur des banques dites à risque. Il s'agissait de banques exotiques situées dans des paradis fiscaux ; or, à partir de cette date, l'analyse change. Ce ne sont plus les banques exotiques, mais les plus grands établissements bancaires de la planète qui sont impliqués. Un juge français, Jean de Maillard dit qu'il ne faut plus parler de blanchiment (=infraction faisant suite à d'autres infractions mafieuses) mais de criminalisation des banques.
[...] Private banking : Citibank lave plus blanc En février 2001, un sénateur démocrate, Carl Levin, remet un rapport explosif sur la participation des grandes banques américaines au blanchiment d'argent : Bank of NY, Citigroup, Bank of America et J.P Morgan Chase. Jusqu'à présent les efforts internationaux de lutte contre le blanchiment portaient sur des banques dites à risque. Il s'agissait de banques exotiques situées dans des paradis fiscaux ; or, à partir de cette date, l'analyse change. Ce ne sont plus les banques exotiques, mais les plus grands établissements bancaires de la planète qui sont impliqués. [...]
[...] Les fils de l'ancien dictateur du Nigeria Sani Abacha, avec plus de 110 millions de dollars. Les opérateurs de Citigroup n'ont jamais respecté les procédures de contrôle et les recommandations du gouvernement américain. Aucune enquête n'a jamais été faite sur les antécédents des clients et l'origine des fonds. Au contraire, les enquêteurs ont écrit que la banque avait tout fait pour faciliter l'arrivée des dépôts dans ses agences. Des noms de code avaient été fournis, des sociétés-écrans avaient été activées ou crées, les comptes centralisateurs de la banque avait servi à gérer ces mouvements. [...]
[...] Citibank (filiale de Citigroup) : un poids lourd du private banking En Octobre 2000, dix grandes banques internationales se dotent d'un code de conduite, dit Principes de Wolfsberg par rapport au blanchiment. Le contenu est approuvé par l'ONG Transparency internationale. Le Private banking est un secteur bancaire qui s'occupe des clients les plus fortunés (super gestion de patrimoine). La Citybank est la banque la plus performante sur le Private banking. Dans les années 1950, le private banking représentait 100 milliards de dollars pour 400 clients répartis dans une trentaine de pays. [...]
[...] Il s'agit de coquilles vides. L'utilité de ces PIC's est de créer toujours plus d'opacité, car les dirigeants de ces sociétés sont eux-mêmes d'autres sociétés-écrans. L'identité des clients réels est enterrée dans des documents impossibles à ouvrir (archives juridiques). Citibank et l'affaire Raul Salinas de Gortari Ces opérateurs ont permis à Raul Salinas (le frère de l'ancien président du Mexique) de transférer des fonds issus du trafic de drogue hors du Mexique et de perdre ces bénéfices dans les paradis fiscaux. [...]
[...] Le montage: La Citibank par l'intermédiaire de sa filiale Citittrust Caïman active l'une de ses coquilles vides, prête à l'emploi, enregistrée aux îles Caïmans. Nom de la coquille vide : Trocca limited Le Conseil d'administration de Trocca constitué de 3 autres trust (Madelin Investment SA, Donant Investment SA, Hitchcock investment SA) est enregistré aussi aux Caïmans La Société Trocca est administrée par une 4ème société (Tyler Ltd) L'ensemble de toutes ces sociétés est dirigé à partir de la Suisse, par une autre société Confidas (un trust filiale de Citibank en Suisse). [...]
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