Joseph Vacher, procès, histoire du droit, Alexandre Lacassagne, homicide, malade mental, meurtrier sexuel, folie meurtrière
Dans cette dissertation, nous allons aborder le cas de Joseph Vacher, un ancien sergent de l'armée française devenu interné dans un asile puis vagabond, qui a été exécuté en décembre 1898 après avoir été reconnu responsable d'un total de onze homicides sexuels commis sur une période de trois ans. Après sa confession en octobre 1897, Vacher et sa folie meurtrière ont provoqué une sensation nationale en France, et son cas a attiré et nécessité une enquête, notamment de la part du Dr Alexandre Lacassagne, le criminologue et l'expert médico-légal le plus éminent de France à la fin du XIXe siècle, ainsi qu'un procès approfondi.
En décembre 1897, Alexandre Lacassagne, professeur de médecine légale à l'école de médecine de Lyon et l'un des experts médico-légaux les plus reconnus et distingués d'Europe, est désigné par le département de l'Ain pour diriger une équipe comprenant deux autres experts légistes lyonnais. Ces trois experts ont pour mission d'établir l'état mental de Vacher et d'évaluer les motifs de son comportement violent. En 1899, l'année qui suit le procès et l'exécution, Lacassagne publie un dossier et une étude détaillée du cas de Vacher. L'affaire Vacher a été le cas le plus sensationnel d'homicides en série dans la France moderne.
[...] Après l'incident, elle a tenté de signaler l'agression et a expliqué que "j'ai déposé une plainte à la mairie . mais il n'en est rien sorti La description qu'elle a donnée à la police de son agresseur correspondait à toutes les descriptions du supposé "maniaque" en liberté dans la campagne. Augustine Mortureux, âgée de dix-sept ans, vivait dans le village d'Étaules, à environ six miles au nord de Dijon. Fille d'un bûcheron, Augustine est connue dans le village comme une fille frêle et souvent craintive. [...]
[...] Il dit à Vacher qu'il va être libéré. En attendant, il demande à Vacher de l'aider dans ses recherches sur les vagabonds, se demandant si Vacher pourrait être intéressé à raconter son histoire. Fourquet a gagné la confiance de Vacher et a commencé à le guider dans certaines directions afin de révéler où Vacher avait été à quel moment. Enquête et procès Construction de l'état mental de Vacher Fourquet a pris les calculs et les manipulations de Vacher pendant son séjour en prison comme une preuve qu'il était légalement compétent et capable de simuler afin de fonder sa propre défense. [...]
[...] Faits historiques Enfance et vie de Vacher Faisant partie d'une fratrie de seize enfants, Joseph Vacher est né le 16 novembre 1869 dans une famille d'agriculteurs à Beaufort en Isère. Il est l'un des cinq garçons et des onze filles. Ses deux parents sont morts au moment de son ascension vers l'infamie en France, mais tous ses frères et sœurs, sauf un, sont encore en vie. Son père, Pierre Vacher, et sa mère, Rose Ravit (la seconde épouse de Vacher), avaient une réputation honorable et n'avaient pas d'antécédents familiaux de folie. [...]
[...] La police le transfère finalement à Tournon où il est condamné à trois mois et un jour de prison, la tentative de viol n'étant qu'un délit mineur. Fourquet répond au magistrat de Tournon en lui demandant de transférer Vacher à Belley. Lors de son premier entretien avec Vacher, Fourquet a décidé d'adopter une approche plutôt avant-gardiste de l'interrogatoire. Il a commencé son interrogatoire au moment où Vacher a quitté le service militaire, bien avant les meurtres présumés. Fourquet commence à utiliser les détails géographiques de Vacher pour dresser une carte mentale de ses années de vagabondage. Fourquet réalise qu'il peut amener Vacher à avouer. [...]
[...] Ces trois experts ont pour mission d'établir l'état mental de Vacher et d'évaluer les motifs de son comportement violent. En 1899, l'année qui suit le procès et l'exécution, Lacassagne publie un dossier et une étude détaillée du cas de Vacher. L'affaire Vacher a été le cas le plus sensationnel d'homicides en série dans la France moderne. Malgré tout, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, une nouvelle perspective médicale a émergé. Les médecins et d'autres personnes impliquées dans le domaine du comportement criminel ont commencé à envisager la possibilité que certains individus puissent, en pleine possession de leur raison, commettre des homicides ou d'autres actes extrêmement violents à la recherche de leur propre plaisir. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture