En effet, si aujourd'hui le pilier central de toutes sociétés se trouve être la justice, comment celle-ci doit elle être perçue lorsque suite à la connaissance de la dangerosité d'un individu et après l'avoir sanctionné, elle le libère simplement.
La justice ne serait considérée que comme partielle si notre politique criminelle ne cherchait pas à éviter les infractions nouvelles, en faisant en sorte que l'individu ne retombe pas dans sa faute et mieux encore, qu'il s'améliore moralement ou socialement.
Si à l'évidence la place faite actuellement à la lutte contre la récidive n'a jamais été aussi importante, on peut se demander quels sont en France, aujourd'hui, les principaux moyens mis en ?uvre pour mener cette lutte, et comment ces moyens sont en train d'évoluer ?
Mais avant d'étudier ces moyens, une question se pose : qu'est-ce que la récidive ?
(...)
[...] Il s'agit de la proportion d'individus d'une population ayant commis au moins un délit durant une période donnée. Deuxième dimension : la fréquence. Il s'agit du nombre de délits commis par un individu au cours d'une période donnée. Troisième dimension : la gravité des actes commis. Quatrième dimension : la durée. En d'autres termes la période durant laquelle un individu est criminellement actif. Plusieurs études relatives aux carrières criminelles relèvent deux faits constants : d'une part, les individus présentant des troubles de comportement durant l'enfance ont une carrière criminelle précoce, persistante, fréquente et diversifiée. [...]
[...] En revanche, il n'y a pas de récidive légale si le second terme est une contravention. Puis, lorsque la première infraction est un délit, il n'existe pas de récidive légale lorsque le second terme est un crime ou délit puni de dix ans d'emprisonnement. Par contre il existe une récidive légale si la seconde infraction est un délit identique à la première infraction ou un délit assimilé commis dans un délai de cinq ans. En revanche il n'y a pas de récidive lorsque le second terme est une contravention. [...]
[...] Dans un premier temps, on se demande donc si l'étude de la délinquance permet de trouver des solutions générales adaptées à la prévention de celle- ci et dans un second on se demande si l'étude de la personnalité d'un délinquant, son comportement, son évolution, peut permettre de trouver des solutions spécifiquement adaptées à lui, afin de diminuer ou éviter le risque de récidive LA PREVENTION DE LA COMMISSION D'UNE PREMIERE INFRACTION Certaines études essaient de démontrer qu'il serait possible de diminuer le risque de délinquance, en s'attaquant aux racines mêmes de l'anti socialité. Cette prévention repose sur l'idée que les actes criminels ou délictueux sont déterminés par des facteurs intervenant au cours du développement d'un individu, à partir de sa naissance, voire de sa période prénatale, jusqu'à ce qu'il atteigne l'âge adulte. Le fait d'intervenir sur ces facteurs permettrait alors d'empêcher un individu de tomber dans la délinquance. [...]
[...] La décision sera alors prise après débat contradictoire auquel le condamné assiste en présence de son avocat. On peut ajouter que cette mesure peut imposer au condamné certaines obligations. Certaines de celles-ci sont les mêmes que dans le cadre su SSJ, mais certaines sont nouvelles telles que : l'obligations d'exercer un métier, l'obligation de payer des dettes et remplir ses devoirs familiaux, l'obligation de faire des stages, l'interdiction de conduire ou encore l'interdiction d'écrire un livre pour raconter ses propres crimes. [...]
[...] Les spécificités dont nous traiterons ici, découlent toutes de la loi du 12 décembre 2005 LES MODIFICATIONS DES REGLES DU PROCES PENAL Dans la phase préparatoire a. La détention provisoire La détention provisoire ou détention avant jugement, plutôt critiquée ces derniers temps et faisant apparaître le besoin d'une réflexion à son égard, a pourtant était facilité un peu plus par le législateur. En effet, l'article 33 de la loi du 12 décembre 2005 a modifié l'article 144 du code de procédure pénale et a ainsi étendu le champ d'application de la détention provisoire en ajoutant au premièrement de cette disposition, relatif aux causes de placement en détention provisoire, une autre de ces causes : le risque de pression sur les familles des témoins ou des victimes. [...]
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