Ces mouvements font apportés des réponses brutales aux malheurs engendrés par la révolution industrielle. Ces mouvements seront de trois ordres (anarchistes, socialistes, communistes), qui sont d'accord sur une réforme brutale de la société pour créer une société nouvelle, contre industrielle.
Il y aura beaucoup d'idées, comme celles des utopistes, qui voient la disparition du crime par la disparition des causes du crime, tandis que Marx remet en cause l'idée de crime et de criminel (...)
[...] Godwin, précurseur de l'anarchisme est le père de M. Shelley. Il publie en 1793, Enquête relative à la justice politique et son influence sur la morale générale et le bonheur. Godwin considère que l'état de la société est un état de guerre permanent. Il reprend la théorie rousseauiste, et explique que l'homme est façonné par son environnement. Le premier crime est commis par celui qui le premier a institué une propriété privée, accumulé des richesses sur cette propriété, en se servant des autres, et ayant créer des institutions juridiques pour protéger cette propriété. [...]
[...] Mais Marx et Engels voit la limite dans le Lumpenprolétariat, qui est l'ennemi de classe, allié de la bourgeoisie, tellement il est corrompu. Il faut donc l'éliminer. On retrouve dans l'idéal marxiste, l'idée d'une coïncidence entre acte criminel et organisation sociale. Ces thèses vont être reprises par une école néo marxiste, essentiellement hollandaises, sous l'influence W. Bonger, qui publie en 1916, Criminalité et condition économique, où il soutient que le moyen pénal n'est que le moyen d'incriminer les moyens de subsistance traditionnel du prolétariat, pour les soumettre aux capitalistes. [...]
[...] Néanmoins, cette théorie va être reprise par les socialistes et les anarchistes. Leur idée est que la logique même du capitalisme est un facteur de délinquance. On y trouve l'idée selon laquelle le crime est un premier pas vers la révolution. Le fondement intellectuel de toutes ces thèses, est que le crime est un acte individuel qui s'explique par le fait qu'on veut lutter contre le système. C'est le début d'une révolution, par un acte individuel de révolte. A. Les utopistes Les fondateurs sont R. [...]
[...] Plus l'individu est intégré, moins il est délinquant. C'est le fondement de la théorie positiviste du droit pénal. Ex : criminalité en col blanc Cependant, le crime doit tout de même être réprimé, considéré comme un mal social, et que s'il a une fonction sociale, il faut tenter de le ramener au minimum. Mais, plus la société est contestée, plus le nombre de crime augmente. Durkheim considère donc qu'il y a une erreur de l'État à accroître la répression quand la criminalité augmente. [...]
[...] Ex : en Californie, le premier budget de l'État c'est l'emprisonnement. B. La pensée marxiste Pensée issue de Marx et Engels. Il s'agit d'une pensée plus radicale. Leur pensée pénale n'est pas centrale dans leur œuvre. Cette analyse fondera une école criminologique, l'école néo marxiste, surtout à Berkley (Californie). Dans leur idée, la délinquance est plus intégrée dans la critique du capitalisme. Marx considère comme significative, la relation entre le comportement criminalisé et le capitalisme. Sa théorie repose sur l'idée que le crime est l'acte de rébellion primitive. [...]
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