Certains auteurs italiens lui donnent son caractère de politique pénale et de doctrine pénale.
Ces trois auteurs vont être entourés de disciples et vont participer à de nombreux colloques internationaux, comme le congrès d'anthropologie criminelle, au congrès pénitentiaire et vont créer des revues.
Ces publications et participations aident à la diffusion de leurs idées, et c'est donc la naissance de l'école positive italienne (...)
[...] Simplement, le droit de punir qui puise son fondement dans une sorte d'obligation morale qu'aurait l'autorité hiérarchique de rétablir l'ordre, et pour le rétablir, il faut imposer une souffrance au coupable. Pour lui, c'est la moralité et la justice qui fondent le droit de punir. Pour lui, la punition est la seule façon d'effacer le mal causé et de rétablir la justice. De plus, il estime que seule la peine peut rétablir la justice. Tout le reste relèverait de l'impunité. Il y a selon lui, un lien naturel entre le crime et la peine. [...]
[...] Il va montrer la distinction entre le pénal et le civil. En 1764, il publie, anonymement, Des délits et des peines. L'auteur est un jeune italien (24 ans), Cesare Bonesama, marquis de Beccaria. Il n'entend pas être connu à l'époque et dira lui-même qu'il veut défendre l'humanité, mais pas en être le martyr. Ses pensées s'inscrivent dans l'école classique du droit pénal (ou Théorie classique de la pénalité). Il propose une réflexion sur les fondements et les limites du droit de punir. [...]
[...] Kant revient à la loi du Talion, car il faut le punir à la hauteur de sa faute. Il faut une identité entre la faute et la peine, car il faut imposer à l'auteur, le même mal qu'il a infligé. Au début du XIXème siècle se dessine la trilogie punitive. Il faut punir : - soit parce que c'est une nécessité pragmatique et punitive : Beccaria et Bentham - nécessité morale : Kant - nécessité juridique : Feuerbach : ce dernier dira que l'exigence de punir est une conséquence juridique nécessaire à la transgression. [...]
[...] Bentham : théoricien de l'utilitarisme et de l'arithmétique des plaisirs. Le comportement humain serait guidé par une arithmétique des plaisirs qui voudrait que le comportement se détermine en fonction de la recherche de la satisfaction maximale de son intérêt en fuyant, autant que faire ce peu, la sanction. Cette théorie rapportée à la criminologie, cela signifie qu'il faut que pour préserver les valeurs essentielles de la société, le législateur prévoit à la fois des peines sévères, mais aussi et surtout, une répression efficace. [...]
[...] Il écrit à une époque où la violence physique est valorisée comme mode de punition pénale, comme mode de résolution des conflits. À l'époque, le fouet est l'instrument préféré de correction dans les écoles. Sur le plan pénal, son ouvrage arrivé à une époque où il y a de forts châtiments corporels. Ex : faux monnayeurs : amputés de la main droite, yeux crevés, puis bouillis. Il y eu à cette époque le supplice de Damien, raconté par Foucault. Il sera condamné en 1757. [...]
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