Pourquoi la société doit t-elle punir ? Qu'est devenue la place de la sanction pénale et notamment de la peine de prison dans notre monde contemporain ? Ce rapport de recherche tente d'y apporter quelques réponses en rappelant la philosophie entourant la nécessité de punir et en présentant un système de plus en plus critiqué.
[...] La puissance même de cette peine se retrouve dans ses termes. Derrières eux il y a l'idée de négation de toutes les valeurs qu'on prêtait à la peine d'emprisonnement (réhabilitation, amélioration de l'Homme, pardon Paradoxalement aux idées déjà évoquées, une grande partie des peines de prison se retrouve sans exécution de la part des condamnés. Est-ce peut être une réponse au problème de surpopulation carcérale ? Mais en aucun cas il ne peut s'agir d'une solution. Dans un cas pareil se serait tout le système répressif qui serait menacé, sans une force coercitive et sans la croyance de son imminence les lois ne seraient que conseil. [...]
[...] Cela veut t'il dire que les peines ne sont pas assez sévères ? C'est ce qu'il a été cru aux Etats-Unis où la récidive peut conduire au prononcé d'une peine de prison à perpétuité, même si les faits reprochés ne sont qu'un vol. Il ne faut toutefois pas stigmatiser cet état de fait, car si le taux de récidive est fortement élevé en prison, il en est tout autre concernant les peines d'amende. Le caractère dissuasif de l'incarcération semble s'estomper avec la durée prononcée (effet d'habitude). [...]
[...] Cet échec dans l'exécution des peines est conséquent et s'élève au tiers des peines prononcées. On l'explique par le prononcé de nombreuses courtes peines qui face au problème des prisons ne trouvent aucun intérêt et tombent dans une forme d'oubli. Par ailleurs il faut noter l'effet des grâces' quasiment annuelles qui viennent alourdir ce triste chiffre. On voit derrière ce constat l'absence de corrélation entre le système en amont (les tribunaux) et le système en aval (les prisons). Certes la justice doit travailler en toute indépendance des problèmes qui ne la concerne mais les autorités ne peuvent faire abstraction de ces problèmes quand, dans le temps, ils vont finir par menacer l'ordre et la paix publique. [...]
[...] Elle augmente le sentiment d'insécurité et l'intervention des pouvoirs publics sur le sujet. Les critiques du système pénal sont ainsi très abondantes, les dernières retenues concernent le principe de la double peine appliquée aux étrangers jugés coupables par la justice française. Ces derniers font l'objet de la peine communément prononcée pour les faits reprochés ainsi que d'une interdiction de résidence sur le territoire de la République[6]. Mais certaines critiques sont plus osées et prêchent l'abolition de la peine d'emprisonnement. L'idée semble utopiste mais mérite d'être énoncée, tout comme les réformes proposées à l'amélioration du système carcérale. [...]
[...] La sécurité ne reposant que sur la confiance de circuler librement. La garantie : Dans la pensée rousseauiste, l'Homme qui vit en société se prive volontairement de certaines de ses libertés. De la même manière il désigne des représentants afin d'exprimer la volonté générale à travers des lois. Tout ceci dans le seul but de satisfaire à l'intérêt collectif, paradoxalement plus favorable pour lui. En effet c'est par la volonté de tous qu'une paix intérieure peut résulter de la vie en société. [...]
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