Dissertation de Droit pénal niveau Licence présentant les critiques du positivisme.
[...] Cette pédagogie est en rupture avec la vision positiviste. Il faudra pour lui permettre d'exister passer à un système d'individualisation de la peine, autre système critiqué chez les positivistes. L'exigence de l'individualisation de la peine La peine comme moyen de resocialisation du délinquant Chez les positivistes la peine était la même pour tous les criminels. Tous les criminels dits dangereux étaient condamnés à des mesures d'élimination, et les criminels un peu moins dangereux bénéficiaient de peines à visées répressives. La peine n'était pas individualisée et ne devait pas l'être. [...]
[...] Deux courants doctrinaux essentiels ont mis en avant leur volonté d'étudier les causes de la criminalité de manière plus scientifique, et ont ainsi proposé de nouvelles politiques criminelles. Parmi ces courants, l'Ecole positiviste a été la première à s'intéresser à l'étude scientifique du phénomène criminel. Le fondateur de cette école est Lombroso qui a créé l'anthropologie criminelle. Il est suivi par Garofalo et Enrico Ferri. L'école positiviste a développé quatre points fondamentaux. La première s'attache aux causes du passage à l'acte, que les positivistes justifient par le déterminisme de l'homme. L'homme est pour eux déterminé par des forces maléfiques qui lui enlèvent la liberté de ses actes. [...]
[...] La troisième idée développée par les positivistes est celle de la prévention. Pour eux, le législateur doit supprimer tout ce qui est criminogène. Ils développent l'idée des substituts pénaux. Mais les positivistes ont été encore plus loin dans leur réflexion, puisque selon eux l'Etat doit également intervenir ante-délictum en agissant contre les individus n'ayant pas encore commis d'infraction mais qui présentent un penchant criminogène. Les mesures préconisées par les positivistes sont de nature répressive, éliminatoire et réparatrice en fonction de la classification du criminel. [...]
[...] Enrico Ferri disait que l'homme commet des méfaits non pas en libre choix de sa volonté mais par la tyrannie fatale de son organisme anormal et du milieu extérieur L'homme criminel est socialement dangereux, il faut ainsi tenter de l'éliminer. Il est selon eux un microbe à éradique. Sur ce point encore l'école de la défense sociale nouvelle est en désaccord avec le positivisme. Tout d'abord, l'école de la défense sociale préfère l'emploi de l'expression individus sociaux et/ou antis-sociaux à celui de criminel dangereux, ou encore de microbe. [...]
[...] C'est pour eux un abus juridique et cela relève de l'arbitraire. Ils proscrivent également les mesures répressives et les substituts pénaux. Pour les défenseurs de la défense sociale la sanction, la peine doit tend avant tout à la resocialisation du délinquant d'où un attrait pour les sanctions autres que la privation de liberté. Ce système repose donc sur le rejet de toute considération de vengeance, d'expiation ou de rétribution mais également du point de vue procédural sur un remodelage du procès. [...]
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