1827 est la date de publication du compte général de la justice criminelle. Ce compte a été une source sur les études sur le crime. Les statistiques ne sont pas seulement des chiffres mais permettent aussi une interprétation. Les statistiques ont fait l'objet de débats mais pendant longtemps, on a supposé que ce comptage était représentatif de la délinquance. Pendant longtemps on s'est borné à emprunter les comptages des grandes institutions pénales. Pendant un certain nombre de temps on s'est contenté du postulat de Ketley selon lequel le rapport entre les crimes commis et jugés et la somme totale inconnue des délits était invariable (...)
[...] C'est l'inconnu fondamental de la criminologie, c'est cette partie cachée qui a conduit certains auteurs à remettre en question la statistique pénale. - une criminalité apparente : c'est la criminalité connue mais qui correspond à l'activité de la police et du parquet. - une criminalité légale : c'est la criminalité qui résulte de l'activité des tribunaux, de l'appareil judiciaire. Les statistiques criminelles ne reflètent que la criminalité apparente ou légale. L'interprétation est donc stricte. Lorsque la criminalité légale diminue, comment l'expliquer ? [...]
[...] La statistique c'est l'image de la réalité de la délinquance. Chaque instance produit des données spécifiques. II. De l'infracteur à la nouvelle source et nouvelle méthodologie Les chercheurs vont se poser la question de réaliser des statistiques mais pas en se fondant sur les statistiques pénales (diversification des sources). Ils ne vont plus utiliser que des investigations. Les chercheurs veulent développer de nouvelles données indépendantes des statistiques. Il y a deux sources principales : - les études de délinquance auto-reportées ou autoproclamées : on demande aux gens de dire qu'ils ont commis ou non des infractions, c'est une technique qui fonctionne pour certains mais pas du tout pour d'autres - depuis les années 60 on a recours aussi aux enquêtes de victimation qui consiste à interroger les gens sur les infractions dont ils ont été victimes, à voir pourquoi les victimes ne portent pas plainte Les limites de ces enquêtes sont que cela ne marche pas forcément pour toutes les infractions. [...]
[...] Une diminution de la criminalité réelle ? Apparente ? Et vice-versa. Le chiffre noir est la marge qui existe entre la criminalité réelle et apparente. Le chiffre gris est la marge qui existe entre la criminalité apparente et légale. Certains parlent d'un taux d'impunité. Mais ça ne l'est pas. Par contre c'est un taux de sortie du système pénal. Ce chiffre gris va être fonction aussi des pratiques policières (ex : un fort taux ne veut pas dire une bonne administration de la justice, en URSS on n'enregistrait que les infractions des délinquants connus Certains auteurs ont pu dire que l'enregistrement d'une déclaration doit être considéré comme le résultat d'une négociation entre le public et la police. [...]
[...] Pour celles connues de la police certaines sont résolues. À cette étape, on ne compte alors que des infractions et non pas des délinquants. Parmi les infractions résolues, on prend comme unité de compte le délinquant et non plus l'infraction. C'est difficile donc d'avoir une unité de compte donc certains chercheurs vont compter en termes de dossiers, d'affaires. S'est mis en place la notion de reportabilité. Pour qu'un fait criminel soit dans les statistiques il faut qu'il soit reporté aux policiers. [...]
[...] Criminologie : Les statistiques de la criminologie 1827 est la date de publication du compte général de la justice criminelle. Ce compte a été une source sur les études sur le crime. Les statistiques ne sont pas seulement des chiffres mais permettent aussi une interprétation. Les statistiques ont fait l'objet de débats mais pendant longtemps, on a supposé que ce comptage était représentatif de la délinquance. Pendant longtemps on s'est borné à emprunter les comptages des grandes institutions pénales. Pendant un certain nombre de temps on s'est contenté du postulat de Ketley selon lequel le rapport entre les crimes commis et jugés et la somme totale inconnue des délits était invariable. [...]
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