La sociologie pénale, c'est la sociologie du droit pénal et de la justice pénale. Son objet est d'étudier la réaction sociale contre le crime, non pas du point de vue de la norme juridique, mais du point de vue du fait social.
Dans cette sociologie il y a trois branches :
- la sociologie du droit pénal (proprement dite) : juristique criminelle, qui est l'étude sociologique des lois pénales (empirique) ;
- la sociologie du procès pénal : approche sociologique des institutions qui vont dire le droit pénal (police, parquet,...) ;
- la sociologie de la peine : (...)
[...] Pour certains, ont pouvait confondre les deux, et le droit pénal serait une branche de la criminologie. La thèse est aujourd'hui dépassée. On admet aujourd'hui qu'il s'agit de sciences distinctes, et on reconnaît que les deux sciences ne peuvent s'ignorer. Le droit pénal pose toujours un problème aux criminologues car il les oblige à aborder le même phénomène selon une logique différente. Les criminologues ont une logique scientifique (explication à travers une loi scientifique). Le droit pénal les oblige à l'étudier sous une logique politique. [...]
[...] Toute cette terminologie n'est pas admise en France où on parle d'analyse comportementale. Ce profilage est une traduction littéraire du profiling, technique développée par le FBI pour l'identification des tueurs en série, et c'est une technique de détermination de la personnalité de l'auteur, et l'idée est qu'en présence d'un acte criminel dont l'auteur est inconnu, de facilité son identification par un profil psychosocial, à partir de l'analyse de l'acte criminel, et à partir de l'ensemble des constatations faites sur ce que l'on appelle la scène du crime. [...]
[...] Il n'y a rien : pas de motif précis, pas d'élément matériel probant. Il développait sa boulangerie. Sa vie de couple est normale. La scène de crime n'est pas comprise. Les officiers relèvent ensuite que les coups de couteaux ont été donnés, mais jamais enfoncés. La personne n'a pas une féroce volonté de tuer. Le tueur a retenu son geste. Ils en déduisent qu'il s'agit de quelqu'un de plutôt jeune, environ 20 ans, et ayant une relation avec la victime. [...]
[...] Mise en garde sur la preuve scientifique. Le droit pénal se veut soudain très scientifique. On se débarrasse du judiciaire pour laisser la place au scientifique, à la criminalistique. Cela devient un droit parfait facile, où l'intime conviction du juge a tendance à s'effacer. Mais attention, les preuves ne sont jamais fiables à 100%. C'est donc dangereux. Les ordinateurs peuvent se tromper dans le traitement des fichiers génétiques. Il faut donc prendre en compte, et garder l'approche classique du droit pénal en conservant l'intime conviction du juge. [...]
[...] Plusieurs suspects son retenus, et au final on a découvert que c'était son fils, qui ne voulait pas devenir boulanger. Ce furent les membres de l'équipe d'analyse comportementale qui ont élucider l'affaire (ils résolvent 60 à 70% des affaires). [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture