Ce sont les ancêtres des psychiatres avant Freud, avec P. Pinel (fin 18ème) et Esquirol, qui vont créer les premières typologies de la maladie mentale autour des manies et des monomanies.
À partir du moment où on n'a pas découvert l'idée d'un psychisme, cette école reste dans une conception strictement organique de la délinquance. La maladie mentale n'aurait qu'une cause organique.
Les crises de fureur conduisant une personne au meurtre seront considérées comme un problème organique.
Début XXème, va se développer la conception psychique (...)
[...] Il va être confronté à une culture qui va lui permettre de maîtriser son instinct agressif, et va donc créer des principes moraux, le surmoi, et tendent par la socialisation à limiter les instincts destructeurs primitifs, ou alors à les sublimés (rendre beaux la violence originelle). Mais cet équilibre est fragile car l'agressivité est préalable à la socialisation et cherche toujours à revenir. Or, le fait de se demander si le surmoi, sera toujours au-dessus du ça, provoque une angoisse, et pour la soulager, l'individu commet une infraction. [...]
[...] Lacan va aller à l'envers de Freud pour l'expliquer. Il dit que l'agressivité procède d'une réaction à l'identification, tout en partant du même postulat que Freud (socialisation Lors de la socialisation, le petit être s'identifie à ses parents. Il y a donc ici quelque chose de positif, mais aussi quelque chose de négatif, car le modèle n'est pas sa propre personne Je est un autre C'est cela qui est à l'origine de l'agressivité, pour sortir de ce quelqu'un d'autre. Cela va donc amener Lagache, à une combinaison d'une analyse du phénomène délinquant en termes psychosociologique et psychanalytique. [...]
[...] Il dit : - que les faits n'existent en eux-mêmes que s'ils sont vécus dans le vécu du délinquant - c'est pourquoi, il faut construire en quoi cela prend sens dans le vécu du délinquant - le sens que donnera le délinquant sera différent en fonction du passé et de l'état intellectuel du délinquant. Il va donc en déduire la criminogénèse, qui est tout la même. Tout d'abord, il subit un assentiment inefficace (sentiment refoulé). Mais chez certaines personnes, cet assentiment va perdurer. Il y aura une acceptation progressive de l'idée de l'infraction. Donc, se met en place un second mécanisme, qui est une période de crise où un processus de justification se met en œuvre. L'individu va penser l'infraction et se dit qu'il n'a pas le choix. [...]
[...] Criminologie La contribution à la criminologie des sciences de la psychologie humaine A.Les aliénistes Ce sont les ancêtres des psychiatres avant Freud, avec P. Pinel (fin 18ème) et Esquirol, qui va créer les premières typologies de la maladie mentale autour des manies et des monomanies. À partir du moment où on n'a pas découvert l'idée d'un psychisme, cette école reste dans une conception strictement organique de la délinquance. La maladie mentale n'aurait qu'une cause organique. Les crises de fureur conduisant une personne au meurtre seront considérées comme un problème organique. [...]
[...] On retrouve également cela chez les sociologues. Il y a donc trois catégories typiques de criminels dans la perspective psychiatrique du terme : o analyse freudienne : la maladie mentale grave engendrée par des complexes familiaux destructeurs ( irresponsable pénalement o la névrose : conflit de science morale, comme le sociopathe égocentrique qui procède des carences affectives : psychopathes (incapacité de gestion des frustrations : passage à l'acte à chaque fois) ( responsable et dangereux socialement o la déviance : liée à une éducation fondée sur un système de valeurs différents de celui sanctionné par la loi pénale (conflit d'identification) ( n'est pas forcément délinquant. [...]
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