On ne sait pas établir comment est venue cette idée d'étudier le crâne pour analyser les causes de la délinquance. Cette étude de la criminologie criminelle va d'abord être l'oeuvre de F. J. Gall, autrichien, naturalisé français, et qui va publier entre 1810 et 1819, une Anatomie et physiologie du système nerveux en général et du cerveau en particulier. Sa démarche n'était pas criminologique. Sa réflexion est articulée autour de la conviction que le comportement humain est conditionné par le jeu combinatoire de 27 penchants, ou facultés. Or, chacune de ces 27 facultés trouve un emplacement possible sur une portion bilatérale et symétrique du cortex cérébral (...)
[...] Broca fonde à Paris, la société d'anthropologie de Paris, suivie de l'école d'anthropologie de Paris. Il se fonde sur une zoologie humaine basée sur l'utilitarisme, le Il se fonde sur une suite de déterminants héréditaires qui placent à la base les êtres humains dans une inégalité. Pour pouvoir dresser des catégories anthropologiques, il faut se baser sur des constats statistiques, notamment par la phrénologie. Cette logique scientifique s'applique chez le délinquant. En 1887, Topinard publie L'anthropologie criminelle, qui prône l'idée que certes, les thèses exposées peuvent faire admettre qu'il existe des déterminants sociologiques, mais fondamentalement, il faut revenir à une étude scientifique, c'est-à-dire à l'analyse des races humaines. [...]
[...] Mais, c'est surtout Hooton, qui en 1939, publie, The american criminal, qui postule l'idée qu'il faut juste perfectionné l'idée de Lombroso, et que certes il a tort qu'il existe un criminel né, mais seulement car il n'a pas perfectionné son développement. Pour lui, on peut déterminé le tic criminel, en segmentant les champs de la délinquance. Ces travaux vont être repris par Sheldon, qui estime que le délinquant violent est mésomorphique. Pour lui, les types violents, sont plus grands, forts et agressifs que les autres. C. La médecine criminologique Peut-on retenir le fondement intellectuel ? [...]
[...] Des études sur des échantillons de prisonniers américains auront lieux, sur des individus frappés du syndrome de Klinefelter (XXY) ou du syndrome XYY. Les études de Jacobs vont montrer que les personnes frappées de ces anomalies sont surreprésentées, et on leur découvre une suragressivité. L'idée est alors de contrôler médicalement ces excès hormonaux. [...]
[...] L'auteur en déduit que la physionomie étant le reflet de l'âme, ils sont doués de grandes forces motrices, mais d'une faible intellectualité qui développe une hérédité dans un état de guerre ouverte avec la société. L'étude de Bordier annonce la synthèse entre la phrénologie et l'anthropologie. Au départ, en 1870, De l'anthropologie criminelle considéré comme une branche de l'anthropologie juridique, de Manœuvrier, qui dit qu'il faut rompre avec la conception lombrosienne atavique. Il faut envisager le criminel comme un type archaïque d'humanité qui participe d'un stade arriéré dans la trajectoire progressiste de la race. Pour lui, le criminel n'est pas une régression, mais une variété moins évoluée. [...]
[...] Après avoir disparue au XIX 19ème siècle, elle est réanimée par l'école de Rome et Di Tullio, qui publie en 1950, une Introduction à la médecine criminologique. Pour lui, il faut rechercher l'anomalie dans le système neurovégétatif. Il soutiendra donc que les métisses sont plus exposés à la criminalité. Il va proposer la stérilisation des gens qui en souffrent. La lésion cérébrale est tout de même reconnue comme susceptible d'entraîner des troubles pouvant donner lieu à des comportements délinquants (causes d'exonération). - l'anomalie hormonale ou des neurotransmetteurs : c'est l'idée des écoles d'endocrinologie. [...]
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