En Europe la sociologie et la criminologie n'étaient pas considérées comme des matières universitaires. La sociologie criminelle a disparu pendant des années. La sociologie criminelle s'est donc faite davantage aux États-Unis. Cet enseignement universitaire permet le développement d'une pensée, il est donc primordial.
Aux États-Unis la criminologie va se développer à partir de la sociologie. À partir des années 1910 aux États-Unis la délinquance apparaît comme un problème central : elle est liée à une question centrale qui est celle de l'immigration. Émerge un besoin de comprendre les changements de la société, de comprendre pourquoi les personnes transgressent les normes (...)
[...] Au sein du gang les activités sociales qui vont y être effectué vont avoir une autre signification à l'extérieur du gang (ex : le vol est une activité sportive et non de s'approprier le bien d'autrui). Thrasher fait aussi des études statistiques et il va montrer que finalement les bandes mixtes d'un point de vue ethnique sont très nombreuses et que l'homogénéité de certaines bandes s'explique par le fait des ghettos. Le gang va répondre à cette désorganisation sociale, attention la délinquance n'est pas une désorganisation sociale : le gang répond à cette désorganisation. [...]
[...] Il y a trois principales démarches utilisées par l'école de Chicago : - l'étude de la distribution écologique de la délinquance avec Shaw - l'étude de la bande avec Thrasher - les monographies C'est dans le domaine de la délinquance juvénile que l'école a eut le plus de travaux. Thrasher va chercher à comprendre les raisons de la concentration géographique des gangs dans la ville. Certains secteurs de la ville sont plus touchés que d'autres par la délinquance. Pourquoi ? Selon lui la délinquance juvénile est un phénomène juridique d'acclimatation. [...]
[...] La désorganisation sociale est un état temporaire pour l'école américaine : c'est une étape du changement social). C'est le fait que des formes spontanées de sociabilité ne peuvent plus s'articuler avec la coutume, la tradition C'est un défaut du système social, ce n'est pas une question de l'immigration. Quand on parle de désorganisation sociale, ce n'est pas que la société est désorganisée, au contraire, le gang est une forme d'organisation sociale société pour eux-mêmes lorsqu'aucune ne répond à leur besoin Les critiques sur l'école de Chicago : - cette notion de désorganisation s'applique au système urbain mais pas pour décrire les relations du monde adolescent - les institutions sociales agissent sur le comportement du délinquant et l'école les a ignorées Shaw et Mac Kay vont observer cette concentration de délinquance malgré le changement de population. [...]
[...] Ce n'est pas un comportement pathologique, il insiste sur l'influence de l'organisation sociale et de l'héritage culturel de l'individu. Pour lui on ne naît pas déviant on le devient par les associations différentielle (par l'apprentissage). On devient déviant par affinité et non par affiliation. Des critiques lui ont été adressées, en effet, certains auteurs trouvaient qu'il donnait une importante excessive à l'apprentissage et que finalement l'acteur social était trop passif. B. Les culturistes Les auteurs ont développé la théorie de sous-culture délinquante et puis les conflits de culture. [...]
[...] La solution pour eux est de se déplacer vers une sous-culture délinquante. Une sous-culture est le partage d'une même perception du monde. Il y a constitution d'une sous-culture délinquante car c'est une solution aux deux cultures. Elle se constitue par une inversion des valeurs de la société. La sous-culture est une activité non utilitaire, méchante ou malicieuse (les méfaits qui sont accomplis le sont pour le plaisir de voir les autres dans l'ennui) et négativiste (elle inverse le sens de la culture dominante). [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture