Il y a eu de nombreux écrits sur les peines, la prison...
La prison fait partie des classiques criminologiques : il y a une littérature très importante sur la prison.
À lire M. Foucault, Surveiller et Punir de 1975, publié chez Gallimard.
Naissance de la prison au XIXème siècle, comme sanction. Durant l'Ancien Régime, la peine privative de liberté n'existait pas. L'enfermement dans les geôles du Roi, c'était la torture. Le premier Code pénal date de 1791. C'est à l'occasion de ce Code qu'il y a une grande discussion sur l'abolition de la peine de mort et sur la privation de liberté. Les arguments se sont très peu renouvelés par la suite.
Bentham et l'idée de peine utilitariste, Beccaria, Montesquieu (...)
[...] Dire que la prison n'évolue pas est faux. L'administration pénitentiaire évolue, avec une évolution notable depuis les années 1970 et fin 1980, avec une ouverture de plus en plus importante (formateurs professionnels, Éducation Nationale, associations Cela n'a pas toujours été le cas. Sur la question de la prison, il est toujours plus facile d'avoir un discours de dénonciation qu'une forme de proposition. Il y a des problèmes avec la prison mais il y a aussi des personnels qui s'investissent, des initiatives qui sont prises, des choses qui sont mises en place, qui fonctionnent ou non. [...]
[...] Celles des études sociologiques et des interactionnistes sociologiques. Dans le cadre de l'étiquetage, la prison est le lieu de consécration de la carrière délinquante. C'est le lieu des déviations secondaires. Autre critique : parler de traitement c'est avoir une vision pathologique du comportement du délinquant, donc on refuse cette notion de traitement, avec les interactionnistes symboliques. Il y a d'autres critiques beaucoup plus empiriques (de gens qui ont une expérience professionnelle sur le terrain) qui vont souligner cette contradiction entre resocialisation et surveillance. [...]
[...] Les représentations professionnelles des surveillants sont extrêmement négatives. Il y a eu des recherches très abouties sur les surveillants pénitentiaires. Il y a aussi beaucoup de recherche sur la santé en prison, comme Gonin, sur le suicide (au 1er janvier 2006, il y a eu 122 suicides dont 117 en détention), sur les violences en prison, sur les violences sexuelles C'est un thème qui commence à être surtout traité en Europe. C'est une branche encore plus récente de la criminologie. [...]
[...] Il s'applique alors à la guerre et aux catastrophes naturelles. Non seulement c'est un terme récent, mais également dans son usage actuel Qu'entendre par victime ? C'est une des questions de la victimologie, et en fonction des réponses, il y a des définitions différentes de la victimologie. Si la victime est au cœur de la victimologie, que désigne t-on par victime, les personnes ayant subi un acte criminel, et alors qu'elle acte. Y inclut-on les victimes des catastrophes naturelles Il y a eu de nombreuses discussions, où des auteurs vont distinguer la victimologie générale, des différentes branches plus spéciales. [...]
[...] Sur la garde et la réinsertion, loi du 22 juin 1987 : sur le système des prisons à gestion mixte. Se ne sont pas des prisons privées. La France est le seul pays à avoir mis en place ce système que les chercheurs ont pu appelé de missions déléguées Les missions de garde, la surveillance et le socio-éducatif appartiennent à l'administration pénitentiaire. À l'occasion de cette loi de 1987, il est inscrit que la prison a deux missions : garde et réinsertion. [...]
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