Selon Garofalo, la criminologie doit, à l'inverse et en complément du droit pénal, tenir compte de l'Homme délinquant et des conditions sociales de la délinquance. Elle regroupe l'étude d'un objet : le crime, d'une méthode et d'un phénomène. Retenons toutefois que les termes délinquance, délit, crime et infractions sont employés à même escient. La criminologie est une science empirique, dont le savoir est fondé sur l'observation et l'expérimentation. Il exclut les spéculations pures, les propositions strictement déductives, … Une démarche devient empirique lorsque le chercheur accepte la résistance des faits, c'est-à-dire que ses propositions sont vérifiables par expériences et qu'il s'incline devant la réfutation et les faits établis. La criminologie requiert donc une objectivité.
[...] Tout d'abord Guerry, juriste et directeur du département de la statistique criminelle de ministère de la justice. Dans ses études, il se fonde sur les Comptes généraux et dresse une cartographie de la France criminelle. Pour lui, le comportement humain est soumis à des lois, donc la criminalité n'est pas un phénomène accidentel et il va chercher à établir des liens avec la pauvreté, ou avec des facteurs comme l'emploi, l'instruction, le développement du commerce et de l'industrie. Mais il découvre que les crimes les plus graves ne sont pas commis dans les régions les plus pauvres mais par des prévenus jouissant d'une meilleure instruction, ce qui l'amène à considérer qu'il existerait un lien entre la criminalité et le développement commercial et industriel et à opérer une distinction entre l'instruction purement intellectuelle et celle morale, plus importante. [...]
[...] La criminologie est elle une science fiable ? Depuis ses débuts, la criminologie ne cesse d'évoluer et, lorsque nous nous tournons vers le passé, force est de constater la méprise dont ont fait preuve certains criminologues. Exposons brièvement certaines d'entre elles : Selon Gall, la délinquance pouvait être décelé grave a la phrénologie (=associer un penchant a une partie du cerveau). Quand un penchant est développé il y a sailli, s'il ne l'est pas il y a méplat. Le grand succès de la théorie de Gall a l'époque tient au fait que si le crâne est formé de saillie et de méplats, il devient très facile en le palpant de découvrir le mystère du comportement humain. [...]
[...] La criminologie : fondements et évolution I. Définition Selon Garofalo, la criminologie doit, à l'inverse et en complément du droit pénal, tenir compte de l'Homme délinquant et des conditions sociales de la délinquance. Elle regroupe l'étude d'un objet : le crime, d'une méthode et d'un phénomène. Retenons toutefois que les termes délinquance, délit, crime et infractions sont employés à même escient. La criminologie est une science empirique, dont le savoir est fondé sur l'observation et l'expérimentation.lle exclut les spéculations pures, les propositions strictement déductives Une démarche devient empirique lorsque le chercheur accepte la résistance des faits, c'est-à-dire que ses propositions sont vérifiables par expériences et qu'il s'incline devant la réfutation et les faits établis. [...]
[...] Un principe primordial dégagé par Beccaria, et base du droit pénal actuel, est le principe de légalité des délits et des peines : il est impossible de condamner pour un acte qui ne ferait pas l'objet d'une incrimination légale. - La peine doit-elle être utile pour la Société ou pour la victime ? Le crime doit-il être puni parce qu'il cause un tort à une victime ou parce qu'il trouble l'ordre public, la tranquillité public, et donc la Nation toute entière par la même occasion ? [...]
[...] Ainsi, groupes sociaux créent la déviance en instituant des normes dont la transgression constitue la déviance“ (Becker) Un deuxième courant définit quant à lui le délit par l'infraction, c'est-à-dire le non-respect d'une norme législative. Deux types de criminalisations sont observables : celles de fait, issues de normes sociales, qui sont donc fondées en raison et en justice et celles qui semblent moins légitimes ou originaires de “l'égarement, du fanatisme ou de la volonté de puissance Les critères de distinction entre ces criminalisations et la légitimité des critiques à leurs égards restent discutés. Selon Gassin, l'action criminelle tiendrait non seulement à un texte de loi, mais aussi à des prohibitions qui auraient valeur universelle. [...]
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