Tromperie, escroquerie, abus de confiance, vol, article 313-1 du Code pénal, article 314-1 du Code pénal, détournement d'un bien, détournement de fonds, manoeuvre frauduleuse, manoeuvres frauduleuses, intention frauduleuse, préjudice financier, préjudice matériel, préjudice moral, infraction instantanée, infraction continue, sanctions pénales, restitution d'un bien
Ces infractions, qui s'attaquent à la confiance fondamentale entre les individus, sont des atteintes graves aux biens et à la sérénité des relations sociales. L'escroquerie et l'abus de confiance tirent leur origine du délit de "furtum" du droit romain, qui englobait tous les actes de soustraction ou de détournement de la chose d'autrui, sans distinction de la manière dont l'auteur s'en était emparé. Les deux infractions étaient donc confondues sous la notion générale de vol, qui pouvait être sanctionné tantôt par le droit civil, tantôt par le droit pénal, selon la gravité des faits et la qualité des parties. Le Code pénal de 1993 a conservé le lien traditionnel entre le vol, l'escroquerie et l'abus de confiance, en les classant comme des infractions contre les biens, mais il a modifié leur définition, leur élément moral, leur prescription et leur sanction.
[...] L'abus de confiance est une infraction qui porte atteinte à l'obligation de l'auteur, qui ne respecte pas la volonté de la victime. Il reste à préciser que l'escroquerie et l'abus de confiance sont sanctionnés de manière différente. B. Des sanctions différentes : la peine et la réparation D'emblée, il est important de noter que les peines de base pour les deux infractions sont similaires. Historiquement, l'escroquerie a été sanctionnée plus sévèrement que l'abus de confiance en raison de la tromperie préméditée qu'elle implique. [...]
[...] Comment dès lors, différencier l'escroquerie et l'abus de confiance, et quels sont les risques de confusion entre ces deux notions ? Pour répondre à cette question, il convient d'envisager d'une part la proximité conceptuelle entre l'escroquerie et l'abus de confiance, en examinant leurs fondements et résultats communs et d'autre part, les différences fondamentales entre ces infractions, en se concentrant sur leurs éléments constitutifs et les sanctions spécifiques à chacune (II). I. La proximité conceptuelle entre escroquerie et abus de confiance : une source de confusion Les infractions d'escroquerie et d'abus de confiance partagent des caractéristiques qui peuvent prêter à confusion. [...]
[...] Par exemple, si une personne obtient un bien par tromperie mais avec l'intention initiale de le restituer, la qualification peut osciller entre escroquerie et abus de confiance. Ces difficultés sont exacerbées lorsque les éléments de preuve ne sont pas clairs ou lorsque les intentions de l'auteur de l'infraction ne sont pas manifestes. La protection de cette confiance justifie de ce fait la répression de l'escroquerie et de l'abus de confiance. Mais pour qu'il en soit ainsi, la victime doit prouver l'existence d'un préjudice plausible. [...]
[...] Comment différencier l'escroquerie et l'abus de confiance, et quels sont les risques de confusion entre ces deux notions ? « La confiance est comme un miroir, une fois qu'elle est brisée, on peut la réparer, mais les fissures restent toujours visibles ». Cette assertion, bien que n'étant pas directement liée au droit pénal, illustre parfaitement les conséquences dévastatrices de l'escroquerie et de l'abus de confiance. Ces infractions, qui s'attaquent à la confiance fondamentale entre les individus, sont des atteintes graves aux biens et à la sérénité des relations sociales. [...]
[...] En clair, l'abus de confiance ne prévoit pas de cas d'aggravation ou d'atténuation spécifiques, mais se réfère aux dispositions générales du Code pénal. La réparation de l'escroquerie et de l'abus de confiance consiste en la restitution du bien ou le versement de dommages-intérêts à la victime. La restitution du bien vise à rétablir la situation antérieure à l'infraction, en restituant le bien à la victime ou à son propriétaire légitime. Les dommages-intérêts visent à indemniser le préjudice subi par la victime, qu'il soit matériel ou moral. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture