La criminalité a toujours été une grande préoccupation dans tous les pays du monde. Tous ont tenté et tentent encore de lutter contre une criminalité qui va croissante au moyen notamment de politiques criminelles. Ces dernières ; se définissant comme l'ensemble des procédés susceptibles d'être proposés au législateur ou utilisés par celui-ci à un moment donné pour combattre la criminalité ; ont fait l'objet d'un débat doctrinal lequel a opposé plusieurs écoles dont les écoles utilitariste et néo-classique pour la période du 18ème siècle, et plus tard l'école positiviste. L'école utilitariste apparaît comme étant la plus intéressante, grâce notamment aux auteurs qui la composent, et plus particulièrement à l'italien Cesare Beccaria qui a dirigé des critiques contre le système pénal de l'Ancien Régime qu'il estimait « périmé », tout en tentant de proposer une justice pénale plus moderne (...)
[...] C'est ce qu'il va tenter d'instaurer au travers de son traité en énonçant de nouveaux principes en rupture avec ceux de l'Ancien Régime. Il souhaite introduire une législation rationnelle. La peine doit être claire, précise, modérée, et certaine. Il veut adoucir la peine afin de rendre une justice plus humaine. Il ne veut plus de peines cruelles, et indique d'ailleurs dans le traité que la peine est suffisante lorsque le mal qu'elle inflige excède le bien qui peut revenir du délit Il est désireux d'introduire le principe de proportionnalité de la peine au crime. [...]
[...] Beccaria opère une sorte de refonte du système pénal en introduisant un certain nombre de principes nouveaux. Beaucoup de ces principes seront par ailleurs repris dans les textes du droit actuel, notamment dans la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, dans le 1er code pénal de la révolution de 1791, dans la Déclaration Universelle des droits de l'Homme et du Citoyen de 1948 mais aussi dans la Convention européenne des droits de l'Homme. L'existence de lacunes au regard de certains principes L'œuvre de Beccaria bien qu'étant révolutionnaire connait cependant certaines lacunes. [...]
[...] L'école utilitariste apparait comme étant la plus intéressante, grâce notamment aux auteurs qui la composent, et plus particulièrement à l'italien Cesare Beccaria qui a dirigé des critiques contre le système pénal de l'Ancien Régime qu'il estimait périmé tout en tentant de proposer une justice pénale plus moderne. Cesare Beccaria, né le 15 mars 1738 était un Italien, issu de la noblesse milanaise. Il a d'abord été économiste puis s'est peu à peu intéressé au droit, plus particulièrement au droit pénal et à la criminologie. Il faisait parti, avec Jérémy Bentham, de l'école utilitariste pour laquelle le fondement du droit pénal est la répression. Cette dernière doit avoir une finalité et une utilité sociale. [...]
[...] Cela s'est vérifié dans la mesure où les révolutionnaires ont repris les principes du droit pénal énoncés par Beccaria dans le code pénal de 1791, mais également dans des textes fondamentaux, tel que la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Les principes fondamentaux proposés par Beccaria sont toujours en vigueur actuellement. Ainsi Beccaria a en quelque sorte posé les principes du droit pénal moderne. Cependant il ne faut pas occulter que depuis le Traité des délits et des peines, la science a continuer à avancer, de même que la criminologie. [...]
[...] La critique de Beccaria se fait à plusieurs niveaux. Tout d'abord en matière de peine, il critique l'arbitraire des législateurs. En effet, l'Ancien Droit édictait des peines disproportionnées, des châtiments excessifs dans le but de faire arrêter la progression de la criminalité à cette époque. A ce titre il faut citer la peine capitale qui avait été écarté du système pénal par Beccaria, qui estimait que la peine capitale est inefficace d'après les résultats qu'elle a obtenue pendant de longs siècles Beccaria s'élève contre des peines atroces. [...]
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