Analyse criminelle et comportementale

Extraits

[...] En cas de psychose aiguë ou de maturation criminelle élevée, il peut consommer des parties du corps ou boire le sang de sa victime et ce, plus fréquemment que le tueur en série organisé. Les organes ont le plus souvent pour lui une vertu curative. Dans ce cas, il peut envoyer une partie du cadavre à la police ou à la presse, ainsi que des messages démontrant sa toute-puissance. Mais il peut éviscérer sa victime. Mais aussi, des comportements plus subtils comme l'ablation de l'anus exprime la même tendance. Plus les mutilations sexuelles sont importantes, plus la pathologie de l'auteur est grave. [...]

[...] Tout est important dans le fantasme du tueur. Application a l'affaire CALABRO en 1979 (New York), profilage réussi. Les modèles de classification du profilage criminel En analysant la scène de crime, on peut classer le criminel dans différentes catégories criminologiques. Celles-ci permettent d'orienter les recherches vers un suspect type, avant tout profilage personnalisé. On distingue : - les types d'auteur d'homicides(s) - les facteurs espace temps - le degré de victime à risque - le degré de risque pris par le criminel - le mobile et la motivation narcisso sexuelle - l'escalade criminelle - l'homicide narcisso sexuel organisé, inorganisé ou mixte Les types d'auteur d'homicides(s) Un seul homicide renvoie à une victime, un évènement unique, dans un même lieu. [...]

[...] Concernant sa situation de famille Elle se déduit en principe de sa compétence sexuelle. S'il viole sa victime ou se montre sadique ante mortem, il est organisé et compétent sexuellement. C'est un homme marié ou vivant avec une partenaire, qui a quitté le domicile familial et qui est susceptible d'entretenir plusieurs relations sentimentales. Plus il est sadique, plus il est probable qu'il soit marié avec des enfants. S'il ne viole pas sa victime, il est inorganisé ou incompétent ou immature sexuellement. [...]

[...] Cet orgueil démesuré peut prendre des allures d'obstination, de mégalomanie ou de fanatisme. Pour lutter contre son inertie sociale, il utilise ordinairement deux mécanismes de défense typiquement psychotiques : - Le déni - La projection Concernant la projection, il s'agit pour lui de se déresponsabiliser, de porter au crédit d'autrui toutes ses difficultés, tous ses échecs. La victime devient l'agresseur à ses yeux, de sorte qu'elle l'a bien mérité et qu'il n'a fait que lui régler son compte. Il refuse de se remettre en cause. [...]

[...] L'affectivité est rarement affaiblie. Elle est typiquement désorganisée, pervertie et interfère sur l'intelligence. La sexualité est profondément troublée et manifeste ses exigences sous forme larvée et symbolique. De même, le schizophrène a rarement des sentiments familiaux normaux. Mais c'est l'indifférence affective qui semble paradoxalement l'emporter. Elle se traduit par une insensibilité apparente aux évènements, une analgésie morale et un désintérêt pour l'activité pratique. Une froideur et une lenteur émotionnelles ainsi que des engourdissements. Le négativisme est de mise. L'éclat de rire immotivé est fréquent et s'accompagne de mimiques parasites. [...]