Le « succès » des tueurs en série est similaire à celui que pouvaient avoir en Angleterre, à l'époque victorienne, les romans de Shelley, Stocker, Stevenson, puis le cinéma expressionniste allemand, la Universal avec Lugosi et Karloff, après la Seconde Guerre Mondiale, tous films de science-fiction et de mutants nucléaires, la Hammer, pour finir par Stephen King par exemple.
A chaque époque, toute société, surtout lorsqu'elle est en crise, aime avoir peur tout en se sentant en sécurité.
En outre, les tueurs en série, tels qu'on les voit au cinéma, sont des personnages extraordinaires: que ce soit Hannibal Lecter (Le silence des agneaux), conservateur d'un musée à Florence, connaisseur de vins fins, assez séducteur… ou ceux qui se baladent avec des casques de hockey (Halloween) et une machette à la main comme Jason Vorhees (Vendredi 13) ou avec des griffes d'acier comme Freddy Krueger (Les griffes de la nuit). Seven, American psycho, Scream, Massacre à la tronçonneuse, C'est arrivé près de chez vous, Saw, Souviens-toi l'été dernier, Monster et bien encore, les films sur ce sujet ne cessant de se multiplier.
Section I: Les tueuses en série, une définition générale mais un portrait particulier
Section II: Les tueuses en série, une classification exhaustive ayant un apport limité.
[...] Aux USA, selon les estimations, les femmes représentent des tueurs en série pour des victimes. Elles tuent en général 7 à 9 personnes avant de se faire arrêter mais leur période meurtrière peut s'étendre de quelques mois à 34 ans En général, elles exercent pendant 8 ans leur activité criminelle pour quatre ans chez les hommes. Il convient donc à présent d'étudier le cadre sociologique et psychologique dans lesquels évoluent les tueuses en série. le profil sociologique des tueuses en série Contrairement à ce que certains auteurs peuvent affirmer, on ne naît pas tueurs en série, on le devient. [...]
[...] MONTET Les tueurs en série pourquoi devient-on serial killer Que sais-je PUF, éd p Egger, Serial murders : another forensic challenge, Forensic science international p. 135-142. Hickey The female serial murderer, Journal of police and criminal psychology Il suffit pour s'en convaincre d'observer le faible nombre de maris qui viennent porter plainte pour violences conjugales . Généralement, ils ne sont pas pris au sérieux ou ils ont honte d'avouer être battue par leur femme. SIR ASTOR "Everyone starts out totally dependent on a woman. [...]
[...] Il est fait état que les tueuses en série sont beaucoup plus subtiles que leurs homologues masculins. Eric Hickey leur donne le nom de tueurs tranquilles elles sont moins zélées que leurs congénères et elles sont astucieuses et prévoyantes dans la planification et l'exécution de leurs crimes. Ce qui peut expliquer l'absence de données à leur sujet. Dans son analyse, Hickey parvient cependant à démontrer que des femmes sont impliquées dans des crimes périodiques. Pendant les années 70, les conditions sociales ont évolué, les femmes se sont libérées de leur image de sainte Ce changement de conditions semble avoir affecté leur personnalité. [...]
[...] Ibid. Ibid. Ibid. Ibid. Ibid. VEZARD La France des tueurs en série une enquête minutieuse sur les serial-killers Flammarion, coll. J'ai lu, p BOURNOVILLE Les tueurs en série français, DEA mention Droit et Justice, Lille II p F.N.A.E.G. Ou l'affaire Guy Georges VEZARD op. cit., p Violent crime linkage analysis system VEZARD op. cit., p Ibid. [...]
[...] Ibid. Telles que les maisons de retraite, hospices et maisons de convalescence. MONTET op. cit. KELLEHER (C. et Murder most rare : the female serial killer, New York Dell book Ibid. MONTET loc. cit, p et S. Ibid. Ibid. [...]
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