La théorie de Lombroso

Extraits

[...] D'après lui le criminel se conduit comme un être non évolué. Puis, suite à l'examen de squelettes, de cadavres de criminels, il en est arrivé au fait qu'il existerait un type criminel dont les traits caractéristiques seraient bien définis et qui s'expliquerait par des causes anthropologiques. Au départ, les traits caractéristiques trouvés par Lombroso étaient uniquement des stigmates anatomiques, physiologiques et fonctionnels. Mais avec le temps, Lombroso a attribué des traits psychologiques à son type criminel, et enfin, des traits sociologiques. [...]

[...] D'autre part, l'école néo-classique a été créée. Dans cette école, il était question de la responsabilité morale du délinquant, il fallait adapter la sanction en fonction du comportement. II. La criminalité vue par Lombroso Finalement, plus tard, deux idées sont apparues, l'idée de défense et l'idée de prévention. C'est une doctrine qui s'est développée au 19e siècle et que l'on a appelée « doctrine pénale positiviste ». Et c'est donc dans le même temps qu'en Italie, Lombroso sortait un livre intitulé « L'homme criminel », mais que l'on a appelé aussi criminel On observe que la criminalité résulterait d'un mécanisme, mécanisme contre lequel la société doit se défendre. [...]

[...] La théorie de Lombroso I. La criminalité vue par Lombroso La doctrine pénale classique est apparue entre 1748 et 1813, c'est avec cette doctrine qu'on a observé l'avènement de juste sanction. En effet, sous l'ancien régime l'arbitraire dominé, mais par la suite on a mis un terme à l'arbitraire et c'est son contraire, soit la justice, qui domine désormais. Les sources de la théorie classique sont à chercher principalement chez Bentham et chez Beccaria. L'idée de Beccaria était de dire que le droit pénal ne devait pas avoir pour but de lutter contre la délinquance, mais devait avoir pour but de canaliser les sanctions. [...]