Respect des droits de l'homme, droit malgache, législation malgache, milieu carcéral malgache, ministère de la Justice, surpopulation carcérale, colonisation, réinsertion sociale, conditions de détention, traitement des prisonniers, détention préventive, droit de visite, tribunal d'Anosy
Actuellement, la Grande Ile, comme la majorité des pays du monde entier, s'est dotée d'une administration de justice pénale moderne pour assurer la répression et l'exécution des peines. À cet effet, l'autorité judiciaire et l'administration pénitentiaire sont chargées du prononcé et de l'exécution des peines. Dans cette optique, les décrets successifs fixant les attributions du garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que l'organisation générale de son ministère a confié au garde des Sceaux, ministre de la Justice, un rôle de veiller à l'application de la loi, d'assurer l'administration de la justice, et de faire assurer la détention des prévenus et l'exécution des peines privatives de liberté.
À ce titre, le ministère de la Justice est chargé de réhabiliter les fonctions et les infrastructures judiciaires et pénitentiaires à l'échelle nationale ; renforcer la disposition anticorruption ; accélérer le traitement des dossiers ; améliorer l'environnement juridique notamment dans le domaine économique ; humaniser la détention carcérale. Donc, il a pour mission d'assurer une justice saine, respectueuse des droits de l'Homme et sécurisante pour les investissements.
[...] II -Tranomaizina de Manantiloza Sous le règne de Ranavalona sur le flanc escarpé d'Ambatondrafandrana à quelques mètres du Lapa ancien, il était coutume d'enchainer des condamnés jusqu'à ce que mort s'ensuive. Après leur mort toutefois les familles pouvaient venir prendre leurs dépouilles. Et à cause de cela, cet endroit sera nommé Manantiloza (ou l'on a exposé au malheur). Ces pratiques cessèrent à la mort de cette reine. II.2-Tranomaizina installés, en application du code de 305 articles Le 29 mars 1881, fut publié le code de lois le plus complet qui ait paru à Madagascar. Il renferme 305 articles. [...]
[...] En effet, les nouvelles recrues travaillent souvent dans les bureaux de l'administration pénitentiaire. Les agents pénitentiaires sont en nombre nettement insuffisant chez nous, en comparaison avec les effectifs des autres forces de l'ordre (police, armée, gendarmerie). Ils ne sont souvent que 3 ou 4 pour s'occuper d'une prison donc 1 gardien de surveillance pour 70 prisonniers pour le cas d'Antanimora par exemple, d'où les réclamations des Gardiens-Chefs. De nombreux problèmes surgissent dans l'organisation des taches, en raison de l'insuffisance des effectifs. [...]
[...] En effet, des prévenus sont mélangés avec les condamnés, que ce soit dans les quartiers des hommes que dans les quartiers des femmes, ainsi que ceux des mineurs. La prison d'Antanimora, la plus grande qui existe à Madagascar est une véritable « ville » dans la ville, constitue la référence du monde carcéral à Madagascar et pourtant, la spécificité de chaque établissement n'est plus respectée. À l'heure actuelle, lors de la prononciation de la condamnation ou lors de la délivrance de Mandat de Dépôt, c'est le juge qui détermine le lieu d'incarcération des délinquants qui sont placés sous Mandat de Dépôt et en détention préventive à la maison de force de Tsiafahy alors que cette dernière est destinée à incarcérer des criminels dangereux et des récidivistes déjà condamnés. [...]
[...] » Pour mieux développer le devoir; elle comportera trois parties distinctes ; nous allons voir successivement : dans la première partie, de faire un constat sur l'environnement carcéral de Madagascar ; dans la deuxième partie, exposer les normes internationales et nationales relatives aux droits des personnes détenues et leurs effectivités à Madagascar ; et enfin, dans la troisième partie, on va essayer d'apporter des propositions pour l'humanisation des conditions de détentions à Madagascar (III). I. Constat sur l'environnement carcéral de Madagascar A. Historique et les normes juridiques régissant le système pénitentiaire Malagasy 1. L'évolution historique du système pénitentiaire Malagasy La société malgache a ses traditions et ses coutumes. [...]
[...] Pourtant, le nombre de médecins en place ne suffit pas pour assurer le suivi sanitaire des personnes détenues dans l'unique salle d'infirmerie. Dans ces conditions, la norme qui devait être adoptée, à savoir une consultation hebdomadaire par détenu, est vraiment loin d'être assurée. En outre, les médicaments font particulièrement défaut, car l'Administration pénitentiaire ne dispose que d'un faible budget pour l'achat des médicaments. II-LES EFFETS NÉFASTES Sur leur état de santé, la saleté facilite la transmission des maladies infectieuses parmi les personnes détenues. [...]
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