La démarche historique permet de se forger une opinion sur ce qui se passe aujourd'hui dans le Droit pénal, avec d'avantage d'arguments et de recul.
Prendre du recul par rapport au droit positif n'est pas toujours évident ou faisable. L'Histoire du Droit permet de prendre du recul par rapport au droit positif actuel.
C'est aussi une manière d'envisager du droit comparé, soit en faisant une démarche synchronique, soit en faisant une démarche diachronique.
Par exemple : la peine de mort, en comparant ce qui se fait dans les autres pays, ou en comparant ce qui se faisait à d'autres époques. Cela permet de mettre l'accent sur des faits lourds, redondant.
L'Histoire du Droit pénal se définit difficilement, à quel moment commence-t-elle ?
Le Droit pénal avant était le Droit criminel ce n'est donc pas neutre dans la conception que l'on se fait, c'est donc l'étude de l'infraction, de la peine et de la responsabilité.
[...] Pour la justice retenue, le roi retient un certain nombre d'affaires. De manière traditionnelle, cela concerne les affaires politiques, les crimes de lèse-majesté. On parle de Chambres Ardentes car les commissaires sont des magistrats commis pour accomplir une tâche particulière et on fait brûler des bougies. Le roi va nommer des commissaires qui sont des officiers commis par une lettre de commission pour une tâche particulière, par exemple, juger un groupe d'individus en province et il s'agit pour le roi de remettre l'ordre dans une zone géographique. [...]
[...] Les enfants de Calas ont pu compter à l'époque d'un certain nombre de personnes, notamment sur la plume de Voltaire, qui va prendre parti pour la famille Calas et c'est grâce à lui, en partie, que la monarchie va réhabiliter la mémoire de Calas dans l'arrêt du Conseil du Roi du 9 mars 1675. David de Broderig va être destitué. L'innocence de Jean Calas semble aujourd'hui acquise, le crime semble toujours inexpliquée car si la famille est innocente, on ne comprend pas qui a pu rentrer dans la maison. Vengeance de joueur ? d'amant ? et comment justifier les mensonges de Calas ? [...]
[...] Les magistratures inférieurs n'ont pas l'imperium, elles disposent de la potestas. C'est le pouvoir d'édicter, assez limité et de contraindre, de manière mineure. Par exemple, les édiles organisent les marchés. Ce qui va relevait de la République et des domaines des pouvoirs de la République, en matière criminelle, ce seront les rares crimes pour lesquelles la communauté s'estime elle-même atteinte, par exemple le meurtre d'un homme libre ou l'incendie volontaire, pour les autres cas, la victime ou ses parents doivent poursuivre l'auteur du dommage et cela, selon une procédure utilisée pour les litiges de droit privé. [...]
[...] L'évêque se fait représenter par un magistrat particulier qu'est le clerc, qui est bénéficie de l'officialité et qui est révocable ab nutum. Il rend la justice au nom de l'évêque, il est entouré par des assesseurs et un promoteur chargé de veiller à l'intérêt général. L'Eglise maintient le principe que toute sentence d'un juge peut être réformée par son supérieur, donc le système de l'appel qu s'exerce auprès de l'archevêque et du Pape, si on a du temps et les moyens. L'appel au Pape a été introduit par la Réforme Grégorio à la fin du XIeme siècle. [...]
[...] Il y a deux périodes qui permettent de voir l'évolution : pour la période XIXeme début XXeme, 1808-1870 et 1870-1914. La période 1808-1870 : pour chaque département, il y a deux maisons divisées en deux : la maison de justice et la maison de correction. On va avoir une organisation particulière pour le département de la Seine, qui est un laboratoire d'expérience. Cela permet à ce département de se détacher de l'autorité centrale. Cette séparation va être la source de nombreux conflits entre les deux autorités. [...]
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