Evolution du droit pénal, philosophie pénale, ordre public, mesures de suretés, vengeance privée, infraction, loi du Talion, amende, autorité politique, école néoclassique, école positiviste, délinquance
Tout d'abord, le droit pénal est une branche de droit qui a pour objet de prévenir et de réprimer les actions ou omissions portant atteinte à l'ordre social. Il a pour objet de sauvegarder la tranquillité publique face aux comportements antisociaux (action ou omission) qui risquent de la troubler. Appelé aussi le droit criminel, il se définit comme les dispositions de fonds qui régissent les comportements antisociaux ou comportements criminels et la réaction de la société contre ces comportements.
[...] Ils se substituèrent un système de dédommagement sous forme d'amende. Le pouvoir du chef de famille a été transféré aux mains de l'autorité politique de la société. B. La moralisation du droit pénal La seule fonction du droit pénal était d'assurer la cohésion sociale par la régression pure et simple de l'infraction. Mais progressivement, sous l'influence du christianisme, des idées morales ont pénétré la justice pénale. II. Les philosophies pénales Depuis la fin du 18e siècle, les doctrines ont commencé à jouer un rôle capital dans l'évolution politique criminelle. [...]
[...] Elle ne saurait être trop lourde et doit être individualisée. C. La doctrine de l'école positiviste Son fondateur est le docteur César LOMBROSO, Enrico FERRI et Raffaële GAROFALO. D'après ces auteurs, les faits humains et sociaux doivent être analysés de manière scientifique. C'est-à-dire que l'infraction ne résulte pas de libre exercice des facultés humaines, mais de facteur naturel qui peut être interne ou externe. Les facteurs internes ou externes ont été dégagés par LOMBROSO dans son ouvrage « Ω criminel » (homme criminel). [...]
[...] À l'époque royale, vers le 18e siècle, il y avait le caractère abstrait du droit pénal. On a constaté : • Arbitraire du roi : qui disposait de la justice retenue, c'est-à- dire qu'il pouvait mettre fin à la peine par la lettre de pardon et faire incarcéré son procès par lettre de caché. • Arbitraire du juge : qui était doté d'un pouvoir très large dans les infractions et inflictions des peines. Par ailleurs, les nobles et ecclésiastiques bénéficiaient des privilèges quant aux juridictions et aux peines encourues. [...]
[...] Il était le droit de la vengeance privée. Cette idée était ensuite substituée par la vengeance publique, c'est-à-dire que les citoyens ont abandonné leurs droits de vengeance à l'État. A. La vengeance privée 1. La justice privée La première réaction de la victime d'une infraction et de sa famille était de riposter en infligeant à l'auteur un mal aussi grave ou plus grave que celui qu'elle a subi. En général, une véritable guerre privée était déclarée par les membres du groupe offensés à ceux du groupe offenseur. [...]
[...] Pour assurer la tranquillité publique, le droit pénal dispose deux moyens, les peines et les mesures de suretés. Les peines sont des châtiments ou une amende qui frappe un coupable. Et les mesures de suretés sont les simples mesures de précaution et protection sociale. I. L'évolution du droit pénal Avant, dans les sociétés primitives, la société était matériellement mal organisée. Son autorité était insuffisante pour exercer le droit de punir. Ce droit revenait au chef du clan, qui disposait les pouvoirs absolus pour faire régner l'ordre au sein du groupe. [...]
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