Crime, infraction, accusation, manquement à la loi, faute, histoire du droit, ancien droit, jurisconsulte, homicide, intention meurtrière, violence, irrévérence, religion, crime de lèse-majesté, ordre moral
Le mot crime est apparu en français au 12e siècle, cela ne désigne pas l'infraction, mais l'accusation : le grief. Le sens du mot a ensuite évolué, il désigne la faute elle-même le manquement à la loi, cette évolution est consacrée dans les ordonnances royales du 14e siècle qui évoque les crimes, les excès, les crimes capitaux, ces termes s'ajoutent au terme de forfait foris factum (fait en dehors de la loi).
On utilise également le terme de méfait, maléfice, malfaçon, qui ont plutôt une connotation morale, religieuse : faire quelque chose de mal, certains ouvrages parlent de la vilaine oeuvre.
On utilise parfois le mot délit ou injure. Il n'y a aucune rigueur dans le vocabulaire utilisé, mais le plus souvent le mot crime est utilisé pour les infractions les plus graves, il est synonyme de grande cause.
[...] On utilise parfois le mot délit ou injure. Il n'y a aucune rigueur dans le vocabulaire utilisé, mais le plus souvent le mot crime est utilisé pour les infractions les plus graves, il est synonyme de grande cause. Cette situation a duré jusqu'à l'époque moderne en l'absence de code pénal, il n'y a ni définition ni qualification officielle des crimes, les textes qui existent ne sont pas totalement appliqués par les parlements qui jouissent d'une grande liberté, d'un arbitraire et appliquent un droit coutumier. [...]
[...] L'exercice d'une fonction ou la détention d'un titre qui symbolise l'autorité publique Le crime de lèse-majesté regroupe tous ces critères, mais la gravité est telle qu'il constitue un cas à part Les crimes dans l'ancien droit - Les crimes contre l'État et la religion Sous l'ancien régime, l'ordre religieux et l'ordre politique sont étroitement liés, mais distincts. Parfois ils sont même en concurrence dans le domaine de la morale. Le crime de lèse-majesté humaine Au XIIe siècle les juristes distinguent la trahison à l'égard du roi de celle commise à l'égard des seigneurs ordinaires. Au 1er chef : agressions physiques contre le roi et sa famille Au second chef : atteinte aux ministres, complots contre chefs militaires, gouverneurs de provinces . [...]
[...] Certains actes délictueux sont assimilés à des rébellions ouvertes contre les autorités atteignant parfois la lèse-majesté. Des paroles (critiques) prononcées sous le coup de la colère sont assimilées à des séditions, des remises en cause de l'ordre établi d'ordre politique ou religieux. Le dommage causé Au cours des enquêtes on s'intéresse à l'âge, à la condition sociale et au statut de la victime, ainsi qu'à l'ensemble des dommages qu'elle a subis. Aux coups portés à un enfant, une femme, un vieillard sont plus sévèrement punis. [...]
[...] Les crimes de sang figurent dans la haute justice. L'acharnement et l'excès En matière de violence c'est la quantité de sang versé qui permet de classer l'infraction dans les délits ou les crimes. Les procédures évoquent la quantité de sans versée avec plus ou moins de précision : petite, moyenne ou grande. Cela permet d'évaluer les dommages subis, mais aussi à cerner davantage la personnalité de l'agresseur qui a exprimé dans cet acte de violence une nature + ou - perverse et acharnée. [...]
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