L'objet de ce travail est de savoir définir et d'illustrer dans le contexte du droit pénal, les termes de culpabilité qui se découlent sous trois thèmes :
- culpabilité objective
- culpabilité du sujet
- culpabilité dans le sujet.
À la lecture de la fiche, présentant Michel âgé de 51 ans, nous savons qu'il est atteint d'une personnalité antisociale, récidiviste, en prison depuis l'âge de 15 ans. La condamnation dont il fait à nouveau l'objet est à l'origine d'un braquage de banque avec complices. Il énonce qu'il est « qu'un petit braqueur de banque, pas un meurtrier » ce qui laisse le lecteur perplexe : nous ne savons pas s'il y a eu atteinte ou non sur une personne. Cependant au regard de la lourde peine nous pouvons penser qu'il y a eu un homicide (sans intention de tuer).
La peine encourue relève de l'article 311-8 du Code pénal. Les deux premiers alinéas de l'article 132-23 relatifs à la période de sûreté sont applicables à l'infraction prévue par le présent article.
[...] Au regard de son histoire, nous supposons que le sujet se heurte à une impossibilité à mettre en mots et en affects les évènements de sa vie. Il se réfugie dans la fuite et l'évitement de penser (par la drogue), mode de fonctionnement que l'on retrouve dans la façon dont il s'approprie son passage à l'acte (évitement). Vincent Culpabilité objective Vincent est âgé de 34 ans. Il est jugé pour vols avec port d'arme et dégradation par incendie d'un bar. Il est récidiviste. [...]
[...] Culpabilité du sujet Jacques fut condamné par la justice d'une peine de 15 ans de détention. Nous constatons donc que sa peine a été assouplie. Des circonstances atténuantes lui ont été accordées. À la lecture attentive du rapport nous supposons qu'il peut s'agir : o une carence affective massive dès la prime enfance. Il ne désire plus évoquer son enfance, son passé il désire être jugé : ici et maintenant : renaître de zéro, ce qui compte c'est les études pour avoir un diplôme et travailler, travailler, travailler. [...]
[...] Il y a une absence de reconnaissance des faits, et une absence de sentiment de culpabilité. Le sujet fonctionne sur un mode de projection, qui lui permet de maintenir intact son psychisme et d'éviter tout effondrement par une mise en lien entre lui et l'effraction Laurent Culpabilité objective Laurent est âgé de 26 ans, est condamné à une peine d'emprisonnement de 30 ans assortie d'une peine de sûreté de 2/3 de la peine pour le chef d'accusation suivant : tentative d'assassinat d'une mineure de 14 ans . [...]
[...] Par décision de justice, le jeune homme est placé dans un foyer pour handicapés mentaux. Dès l'âge de 15 ans, il s'adonne aux drogues dures et commet des vols pour obtenir les substances. Il est décrit comme étant atteint d'une personnalité État limite c'est à dire instable avec un moi mal structuré et fragile : (tentatives de suicide entre autres) les racines de ce mal s'inscrivent vraisemblablement dans sa petite enfance : séparation brutale de la dyade mère/enfant, violence du père envers la mère, naissance des autres enfants. [...]
[...] Les punitions que lui infligeaient sa mère l'obligeant à faire le tour de l'immeuble nu , battant l'enfant et lui cassant des assiettes sur la tête ne lui ont pas permis de se construire dans la sécurité affective, nécessaire au développement psychique de l'enfant. Vincent a manqué d'un besoin de reconnaissance. Pour exister adolescent en compagnie d'autres jeunes gens, il provoquait les forces de police. Il recherche les émotions fortes et aussi faire peur à ceux qui lui ont fait du mal (vengeance). [...]
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