La baisse du taux d'épargne observée depuis 2002 exprime surtout une crainte face au chômage et aux retraites à venir. Les Français mobilisent leurs économies pour étoffer leur patrimoine immobilier et assurer leurs vieux jours. Les Français sont-ils passés de fourmi à cigale ? Ont-ils une si grande confiance dans leur avenir qu'ils dépensent à tour de bras leurs économies en objets futiles ? La question mérite d'être posée alors que le taux d'épargne des ménages s'est considérablement réduit depuis 2002. Depuis cette date, il a reculé de 2,3 points, pour s'élever à 14,6 % au cours du deuxième trimestre.
Comment peut-on expliquer cette préférence pour l'immobilier alors que les Français ont le choix entre différentes formes d'épargne leur permettant de prévenir des incidents de la vie et disposer d'avantages fiscaux. Nous pouvons commencer par l'épargne disponible et sans risques, ensuite les projets sur le moyen terme et enfin les prévisions à plus long terme pouvant dans certains cas, générer des risques (...)
[...] ISF - Régime habituel : l'impôt est calculé sur la valeur de rachat des titres au 1er janvier de l'année d'imposition. OPVCM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) FCC (fonds communs de créance) Plus values mobilières Les plus-values sur valeurs mobilières sont normalement imposables en cas de franchissement d'un seuil annuel de cessions de Les plus-values imposables Sont normalement imposables les plus-values réalisées par les personnes physiques, dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé : en cas de cession à titre onéreux (vente, échange, apport en société) d'actions, obligations, titres participatifs, titres de SICAV et FCP, etc., droit d'usufruit ou de nue-propriété portant sur ces valeurs, si le montant des cessions réalisées la même année excède le seuil de taxation, soit par foyer fiscal. [...]
[...] Les intérêts sont versés : A l'échéance, si la durée du compte est inférieure ou égale à 1 an, Périodiquement (tous les trimestres, par exemple) ou à l'échéance, si la durée est supérieure à 1 an. Versements Le montant minimum est de Un compte distinct doit être ouvert pour chaque opération de dépôt à terme. Tout versement ultérieur fait donc l'objet d'une nouvelle ouverture de compte. Avantage fiscal Le régime fiscal applicable aux intérêts versés est celui généralement applicable aux placements à revenus fixes : il y a deux possibilités. - soit choisir de déclarer les intérêts perçus dans la déclaration annuelle de revenus. Ils seront donc soumis à l'impôt sur le revenu. [...]
[...] Les pertes en capital sont déductibles du revenu global, dans la limite annuelle de pour une personne seule et pour un couple marié, en cas de souscription en numéraire (espèces, chèque, virement) au capital de sociétés nouvelles soumises à l'IS, si cessation de paiements dans les 8 ans de la création pour les souscriptions effectuées depuis le Les actions retrouvent les faveurs des particuliers La Bourse compte 400.000 nouveaux particuliers depuis début 2006. Les privatisations les ont motivés, tout comme les introductions. Selon la dernière étude TNS Sofres réalisée de février à avril 2006 pour le compte d'Euronext millions de Français détiendraient des valeurs mobilières. Parmi eux millions seraient possesseurs d'actions en direct, soit de plus en quinze ans. À titre de comparaison, le nombre de détenteurs de contrats d'assurance vie dépasse aujourd'hui les 12 millions . [...]
[...] Pour disposer de revenus complémentaires lors de la retraite, avec la certitude de les percevoir durant toute la vie, il existe une solution spécialement initiée dans la foulée de la loi Fillon sur les retraites de 2003 : le plan d'épargne retraite populaire (Perp). Mais contrairement à ce que son nom peut laisser penser, il ne s'agit ni d'épargne ni de placement, car les sommes investies sont bloquées jusqu'au départ en retraite et ne peuvent jamais être récupérées sous forme de capital, mais uniquement sous forme de rente viagère. Un avantage fiscal certain. [...]
[...] Sur cette période, les Européens, et les Français en particulier, ont profité de conditions d'endettement très avantageuses. Pendant près de deux ans - entre juin 2003 et novembre 2005 - le taux directeur de la Banque centrale européenne est resté inchangé, à Résultat, les ménages se sont rués en masse chez leur banquier, profitant de cette aubaine pour placer leurs économies dans l'immobilier. Bibliographie Le Dico Fi édition 2006 par La Banque Postale Dossier Spécial épargne extrait de La Tribune Octobre 2006 Site Internet de M. [...]
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