D.Méda se donne pour ambition de définir ce qu' est le travail aujourd'hui et le statut qu'on lui prête. Pour appuyer son développement, elle fait appel aux philosophes et à la philosophie qui, selon elle, aident grandement, aujourd'hui encore, à comprendre les enjeux et les défis que la crise économique de ces 20 dernières années a fait éclater au grand jour. La situation actuelle de nos sociétés pourrait donc s'expliquer par la place qu'y tient le travail. Cette place impliquant d'ailleurs la prédominance de l'économie et la recherche d'une régulation toujours plus automatique des phénomènes sociaux (dépérissement du politique). Toutes ces manifestations seraient alors dues à un seul et unique événement.
[...] Cette tâche revient à la politique et à l'économique. On retrouve alors Smith. Le désir d'abondance oblige à l'efficacité et conduit division accrue du travail donc à un approfondissement de la dépendance aux autres. La division du travail induit donc un certain ordre social construit autour de cet impératif d'abondance. dans cette optique, l'échange devient le creuset du lien social. Il ne faut donc pas cesser de produire, d'échanger, de travailler. Le travail devient le fondement de la vie sociale. [...]
[...] Le travailleur est alors une marchandise comme les autres. Le taylorisme a poussé à un point extrême le mépris du travail humain en le divisant et en l'ôtant de tout son sens. Néanmoins, certains ont pu souligner que si le travail salarié implique un lien de subordination fort, le travailleur serait en quelque sorte libéré par le droit du travail qui permet d'assurer un minimum de sécurité au travailleur (droit d'expression, droit de qualification De même, l'inégalité employeur / employé pourrait être résolue par le développement du droit collectif. [...]
[...] Le travail : une valeur en voie de disparition (D.Méda) Introduction D.Méda se donne pour ambition de définir ce qu'est le travail aujourd'hui et le statut qu'on lui prête. Pour appuyer son développement, elle fait appel aux philosophes et à la philosophie qui, selon elle, aident grandement, aujourd'hui encore, à comprendre les enjeux et les défis que la crise économique de ces 20 dernières années a fait éclater au grand jour. La situation actuelle de nos sociétés pourrait donc s'expliquer par la place qu'y tient le travail. [...]
[...] Le travail serait donc une activité profondément collective. Il faut alors souligner la contradiction que cette conception recèle puisque le droit du travail et le contrat de travail restent, aujourd'hui encore, conçu comme régissant une activité individuelle et ce, malgré le développement du droit collectif. Mais, ce droit collectif n'a fait que se surajouter au droit individuel, en aucun cas, il ne l'a remplacé. De même, la vocation de l'entreprise reste la production, il ne faut donc pas réellement compter sur l'entreprise pour devenir une entreprise citoyenne surtout que les entreprises se transforment. [...]
[...] En tout cas, cette pensée rend nécessaire une régulation globale du système social pour produire toujours plus et partager toujours mieux. Pour aider au développement d'un travail libéré, il faut garantir le plein emploi. Or, en période de crise, la machine s'enraye et tendent à mettre à jour les contradictions sur lesquelles repose la social démocratie. D.Méda souligne alors qu'il faut s'interroger sur les conséquences découlant de l'importance donnée au travail aujourd'hui. II) Limites et critiques du travail : quels remèdes ? le travail aliène-t-il ou libère-t-il ? Le travail n'est pas épanouissant tant qu'il n'est pas libéré. [...]
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