Fiche de lecture, résumé de l'ouvrage. Le travail est considéré comme une valeur en soi qui permet à la fois la réalisation de soi et le lien social. Telle est la conception dominante du travail dans nos société aujourd'hui. Dominique Méda souligne que 'aujourd'hui le travail est notre fait social total' puisqu'il structure notre rapport au monde et à autrui. Vouloir le préserver suppose que l'on ne remette pas en cause la valeur travail. Cette remise en cause aboutirait en effet à remettre en cause le fondement même de la société. Cependant, des auteurs comme Habermas ont annoncé la fin d'une société fondée sur le travail
[...] En cela, et en tant que valeur marchande permettant l'échange de marchandise, il répond à un besoin et constitue une solution Dominique Méda explique pourquoi le travail a été compris comme étant la solution. On peut avancer soit le progrès technique qui fait de plus en plus appel au travail soit un changement éthique. Ainsi, Max Weber explique en quoi la mentalité des sectes protestantes ont participé à l'éclosion du capitalisme. Il semble que le travail soit apparu essentiel en raison de trois facteurs : - Le progrès technique a permis à l'homme de dominer la nature (Galilée, Newton . ) LA science est alors envisagée comme le moyen de dominer la nature. [...]
[...] Dominique Méda : "Le travail, une valeur en voie de disparition" Résumé chapitre par chapitre Chap. I Malgré les problèmes de l'emploi aujourd'hui, les politiques économiques cherchent à préserver le travail " à tout prix Le début des années 1990 est marqué par un changement de vocabulaire qui fait que l'on parle plus de travail que d'emploi. Ceux qui utilisent la notion de travail critiquent les politiques de l'emploi car ce qu'il faut préserver est le travail, notion plus large que l'emploi qui n'est qu'une modalité de travail. [...]
[...] De plus, le travail suppose des relations de dépendances. Ainsi, il refuse que les artisans soient des citoyens car les ces derniers doivent avant tout être des hommes libres. Or, le lien politique, la philia suppose la liberté et une égalité entre les citoyens, il ne doit pas y avoir de liens de dépendances les uns avec les autres. L'exercice de la raison suppose l'oisiveté, la véritable liberté est donc fondée sur l'absence de travail. Ainsi, le bonheur collectif peut être atteint si chacun est à sa place, l'esclavage se justifie car il libère les citoyens de toute activité autre que l'exercice de la raison. [...]
[...] Dominique MEDA prend également l'exemple de l'antiquité grecque. A cette époque, le travail n'est pas valorisé comme il l'est aujourd'hui. Ce qui est valorisé est la theoria, la contemplation. Cela suppose une inactivité physique, une activité réalisée par l'âme et la raison humaine. Le travail n'est pas un fondement du lien social. Il est plutôt considéré comme une activité dégradante dès qu'il suppose un rapport avec les choses, un effort (ponos). La hiérarchie des activités se fait en fonction des degrés de dépendances par rapport aux autres. [...]
[...] AU contraire, il faut libérer du temps pour l'espace public : - en baissant le temps de travail dans nos vies ; - en construisant une formation pour l'apprentissage de la souveraineté ; - en consacrant plus de temps au social. Cela suppose une organisation du travail notamment avec le partage du temps de travail. L'accès au travail devrait donc être garanti, les revenus devraient être répartis de façon " équitable et non pas acceptable Le travail ne serait plus une source unique de revenus. [...]
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