Le syndicalisme européen et français

Extraits

[...] Une syndicalisation à l'échelle européenne va donc s'opérer à cette période. Le syndicalisme peut être défini comme le mouvement ayant pour objet de regrouper les personnes exerçant une même profession, en vue de la défense de leurs intérêts Le syndicat quant à lui est une personne morale regroupant des personnes exerçant la même profession, des métiers similaires ou des métiers connexes, concourants à l'établissement de produits déterminés ou la même profession libérale et a exclusivement pour objet l'étude et la défense des droits ainsi que des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu'individuels, des personnes mentionnées dans leurs statuts L'histoire du syndicalisme montre que les syndicats européens ont permis d'obtenir de nombreuses avancés sociales dans le droit du travail. [...]

[...] Après avoir étudié l'évolution du syndicalisme européen et français nous envisagerons la nécessité d'une fusion des syndicalismes nationaux dans un projet européen comme remède à la crise du syndicalisme européen (II). I. L'évolution du syndicalisme européen et français Ici est envisagée l'évolution du syndicalisme européen et plus particulièrement du syndicalisme français en retraçant leur histoire, et leur organisation actuelles. A. L'organisation du syndicalisme européen Le syndicalisme européen est né durant la seconde moitié du XIXe siècle. La révolution industrielle est la cause de la création des syndicats, une classe ouvrière est apparue et elle est directement concernée par la création des syndicats puisque vont revendiqués une meilleure condition ouvrière. [...]

[...] La montée du chômage n'arrange rien. Et les individus ont de plus en plus tendance à essayer de tirer tous les bénéfices de l'action collective sans en supporter les coûts d'engagement individuel (non-­‐paiement des journées de grève). De plus, les salariés hésitent à se syndiquer, pour eux se syndiquer comporte un risque de l'employeur. La France est dernière dans la représentativité des travailleurs par leurs syndicats. Toutefois, le syndicalisme français ne se trouve pas menacer par sa propre disparition même s'il y a peu de syndiqués ils jouent un rôle. [...]

[...] La crise du syndicalisme français Depuis les années 1970, il y a une crise du syndicalisme français qui s'explique par de nombreux facteurs. Il y a une diminution des syndiqués en France passant de 25% à dans le secteur privé. Il y a une désyndicalisation. La France a un paysage syndical trop divisé avec cinq confédérations syndicales. Il y a une baisse des grèves, l'influence du syndicalisme ne cesse de diminuer. La conjoncture économique de la France y est pour beaucoup, la crise du syndicalisme s'accompagne d'une crise du secteur industriel et la montée du secteur tertiaire. [...]

[...] On retrouve dans le syndicalisme français comme par ailleurs dans le syndicalisme européen le principe de la liberté syndicale vaut tant pour le syndicalisme européen que le syndicalisme français. C'est le droit de tout travailleur de défendre ses intérêts par l'action syndicale. Cette liberté syndicale est protégée au niveau européen par l'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'association, y compris le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts et l'article 5 de la charte sociale européenne. [...]