Dans une première partie, il paraît nécessaire d'analyser le travail et sa durée dans l'histoire sociale et économique. Nous observerons ensuite les différentes répartitions de la population active sur le marché de l'emploi. Nous présenterons dans une troisième partie, les lois et leurs applications sur l'aménagement et la réduction du temps de travail (Loi ROBIEN et Lois AUBRY), puis les autres indicateurs économiques et les conditions de réussite qui influent sur l'emploi. Viendront ensuite le bilan 2000-2001, et enfin les orientations du nouveau gouvernement
[...] La réduction du temps de travail, globalement positive, apparaît toutefois trop rigide. Une individualisation pourrait être un prolongement possible de la réforme Les 35 heures en mouvement : "Français qui rient, français qui pleurent" (Extrait de L'Express du 10/10/02 Anne VIDALIE) La réduction du temps de travail divise. Non seulement les hommes politiques de droite et de gauche, mais aussi les salariés contre les indépendants, les travailleurs de grandes et moyennes entreprises contre ceux des petites sociétés. Trop de clivages pour un vrai progrès social Ceux qui les pratiquent, ceux qui ne les pratiquent pas, ceux qui ont payé le prix fort, ceux qui ont gagné, (satisfaits / déçus ) La réduction du temps de travail a engendré des injustices des français sont favorables à un aménagement des 35 h "à la sauce Fillon". [...]
[...] la réduction du travail La crise économique et la montée du chômage bouleversent ces logiques construites sur près d'un siècle et demi. Le droit conventionnel devient l'outil dominant des dispositifs de réduction de travail dans une perspective des choix réalisés en ce qui concerne les entreprises. Le terme "flexibilité" va imprégner la norme sociale et l'idée de la nécessaire protection de l'équilibre économique de l'entreprise s'impose. L'emploi devient la motivation première de toute réforme sociale, le salariés se situe désormais au second plan. [...]
[...] Le nombre de chômeurs avoisine les 3millions. La situation économique et sociale semble imposer le partage du temps de travail considéré comme : ( un enjeu des politiques de l'emploi en faveur de la crise, ( une solidarité sociale : répartir la quantité de travail disponible, ( une amélioration des conditions de vie des salariés : disposer de plus de temps libre et combler le temps libre de ceux qui ne travaillent pas. Dans une première partie, il paraît nécessaire d'analyser le travail et sa durée dans l'histoire sociale et économique. [...]
[...] Ces difficultés conduisent les jeunes à utiliser le temps partiel comme un mode d'insertion dans l'emploi, largement contraint, en ayant recours aux stages ou aux contrats aidés (Travaux d'Utilité Collective Contrat Emploi Solidarité Contrat Emploi Consolidé Contrat Emploi Jeunes (CEJ) 2 le temps partiel, De en 1970, il touche en de la population active et essentiellement les femmes. Deux formes principales peuvent être identifiées : ( le temps partiel long et choisi, favorable aux femmes puisqu'elles ne désirent pas allonger leur durée de travail. On parle de temps partiel de type scolaire (le mercredi n'est pas travaillé). Elles sont pour la plupart diplômées. ( le temps partiel subi s'oppose à la logique précédente. [...]
[...] Or le sondage réalisé par Louis Harris pour l'Express et Vedior Bis[3] montre que la réalité est beaucoup plus complexe, et que la France est coupée en 2. Le jugement que les français porte sur les 35 h est étonnamment négatif, encore plus pour ceux qui sont passés aux 35 heures des français avaient une bonne opinion au moment de l'adoption de la loi il y a 2 ans. Aujourd'hui en pensent du mal, et même de ceux qui pratiquent les horaires allégés. Que regrettent-ils? ( les accords de modération salariale associés? [...]
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