Le syndicat peut être défini comme un groupement dans lequel plusieurs personnes exerçant une activité professionnelle conviennent de mettre en commun d'une manière durable et au moyen d'une organisation interne leur activité et une partie de leurs ressources en vue d'assurer la représentation et la défense de leur profession et d'améliorer leur condition d'existence.
Le syndicalisme marocain est d'apparition récente ; la première loi sur les syndicats professionnels date seulement de 1936. La marocanisation du mouvement syndical et, plus exactement, la reconnaissance du droit syndical pour les travailleurs nationaux ne sont intervenues que bien après cette date.
Ces dernières années, avec l'avènement du nouveau Code du travail, le droit syndical est de plus en plus reconnu et les syndicats ont plus de pression concernant la défense des droits des salariés.
Au début du protectorat, on rencontrait seulement dans les villes des artisans qui étaient groupés en corporations dirigées par l'« amine » et le « mohtassib ». Cette corporation préfigurait une sorte de « syndicats de métiers ».
C'est donc avec l'afflux de travailleurs européens (français surtout) et la constitution d'une classe ouvrière marocaine qu'apparurent les premiers « syndicats de fait » telle la centrale française Confédération Générale du Travail (CGT, France, 1929) qui n'avait aucun rapport avec les syndicats dans leur conception actuelle.
[...] En effet l'article 425 du Code du Travail prévoit trois critères au niveau national et deux au niveau de l'entreprise ou de l'établissement. Au niveau national : - Les organisations de salariés doivent, pour être représentatives, obtenir du total du nombre des délégués des salariés élus dans les secteurs public et privé. - L'indépendance effective du syndicat ; - La capacité contractuelle du syndicat. Au niveau des entreprises et établissements : - Le syndicat le plus représentatif dans l'entreprise ou dans l'établissement est celui qui a obtenu 35% du nombre total des délégués élus du personnel. [...]
[...] D'autres centrales verront le jour suite à des scissions au sein de l'UMT : L'UGTM, et ensuite la CDT, qui ensemble animeront pendant longtemps la vie syndicale nationale, avant que d'autres syndicats ne fassent leur apparition sur la scène publique. CDT, Confédération démocratique du travail : la deuxième centrale syndicale du Maroc. Elle est bien implantée dans les transports, la santé, la poste et d'une façon plus générale dans la fonction publique. UGTM, Union générale des travailleurs marocains. C'est une scission (de droite) de l'UMT qui est liée à l'une des composantes du gouvernement : L'Istiqlal. [...]
[...] Le discours royal du 16 mai 1995 a souligné la déficience de ce rôle la CGEM n'est pas suffisante, n'est pas représentative et ne remplit pas les conditions devant la hisser au niveau de l'engagement Ainsi, il invita ses membres à constituer un syndicat des employeurs où il n'y aura pas que les détenteurs de gros capitaux ou les grandes entreprises mais aussi ceux qui constituent le véritable tissu économique, à savoir les PME ; incitant ainsi la CGEM à devenir un syndicat patronal sous la raison sociale Confédération Générale des Entreprises Marocaines. Les principales missions de la CGEM se résument, comme cela ressort de ses nouveaux statuts : Seul interlocuteur du secteur privé aussi bien auprès des gouvernants qu'auprès des syndicats; Prioritaire à représenter le patronat auprès des instances internationales telles par exemple l'OIT, l'UE ou la banque mondiale. II- Le régime juridique des syndicats Constitution des syndicats Le syndicat est une personne morale de droit privé né d'un contrat privé. [...]
[...] Propositions du gouvernement : En quoi consiste l'offre gouvernementale ? - Augmentation mensuelle du salaire net des fonctionnaires classés dans les échelles de rémunération 1 à allant de 300 à 459 DH, sur deux étapes à partir du 1er juillet 2008. - Les fonctionnaires classés aux échelles 10 et plus bénéficieront, à partir de janvier 2009, et en deux tranches, d'une revalorisation du salaire net de 432 DH au moins, une augmentation indexée sur le volume du bénéfice tiré de la baisse de l'impôt général sur le revenu (IGR) qui passera de 42 à 40% puis de 40 à une baisse qui devrait toucher toutes les tranches de l'IGR. [...]
[...] Le mouvement syndical Apparition et évolution du syndicalisme au Maroc Apparition du mouvement syndical Le système des corporations : Au début du protectorat, on rencontrait seulement dans les villes des artisans qui étaient groupés en corporations dirigées par l'« amine et le mohtassib Cette corporation préfigurait une sorte de syndicats de métiers C'est donc avec l'afflux de travailleurs européens (français surtout) et la constitution d'une classe ouvrière marocaine qu'apparurent les premiers syndicats de fait comme la centrale française Confédération Générale du Travail (CGT, France, 1929) qui n'avait aucun rapport avec les syndicats dans leur conception actuelle. Un syndicalisme discriminatoire : Ce fut l'avènement du gouvernement du Front populaire en France qui précipita les choses. Ainsi, le Dahir du 24 décembre 1936 sur les syndicats professionnels vit le jour. Au terme de ce Dahir, les syndicats ou associations professionnels de personnes peuvent être créés entre Européens occupant un emploi ou une activité, les travailleurs marocains étaient écartés. [...]
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