Réformes, économistes, flexisécurité, marché du travail, article 23 de la DUDH, loi El Khomri, loi du 15 août 2015, loi Rebsamen, ordonnances Macron, contrat de travail, contrat de chantier, CEE Contrat d'Engagement Éducatif, IAE Insertion par l'Activité Economique, PEC Parcours Emploi Compétences, salariat déguisé, cumul emploi-retraite, surcote, emploi-franc, loi du 11 février 2005, DOETH Déclaration d'Obligation d'Emploi des Travailleurs Handicapés
À l'image de l'article 23 de la DUDH, alors que la France connaît des taux de chômage élevés depuis plusieurs dizaines d'années et à l'heure de l'arrivée d'une crise économique liée à la situation sanitaire, la question du travail en France se retrouve confrontée à ces problématiques et se retrouve naturellement au coeur des préoccupations de tout actif et des instances gouvernementales. C'est à ce titre que l'emploi et plus particulièrement sa protection a suscité de nombreux travaux au cours des vingt dernières années.
Et pour cause, le marché du travail des pays industrialisés a connu de profondes mutations au cours des 20 dernières années entre avancées technologiques et mondialisation, ces évolutions ont conduit à la recherche de nouveaux modèles et au développement de nouvelles formes d'emploi. C'est dans cet objectif, que les principaux travaux effectués par les économistes ou les spécialistes du marché du travail se soient concentrés sur les différentes règles juridiques encadrant les relations de travail individuelles ou collectives. Le droit du travail, en tant que droit construit par et pour les salariés, se trouve toutefois être un droit d'obligation, d'interdits, mais également de devoirs, et à ce titre, en constante mutation.
[...] Pour terminer, l'entretien professionnel devient obligatoire tous les deux ans à partir du 1er janvier et doit permettre au salarié de faire le point sur ses compétences, ses perspectives professionnelles et ses possibilités de formation. À l'issue d'un marathon législatif de plus de cinq mois, la loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, appelée également Loi El Khomri, a été publiée le 9 août 2016 au Journal Officiel. Cette loi a eu d'importantes incidences sur la formation et l'apprentissage. [...]
[...] En cas d'Index inférieur à 75 points, l'entreprise doit mettre en place des mesures correctives pour atteindre au moins 75 points dans un délai de 3 ans. En cas de non publication de son Index, de non mise en œuvre de mesures correctives ou d'inefficience de celles-ci, l'entreprise s'expose à une pénalité financière jusqu'à de sa masse salariale annuelle. Ainsi par le renforcement de la protection des conditions de travail des femmes, de leur rémunération ou encore de leur employabilité, le cadre juridique assure peu à peu aux femmes une réelle sécurité au travail. [...]
[...] Ainsi c'est au sein des pays scandinaves dans les années 90 qu'est apparue la notion de « flexisécurité ». Mais comment se décortique cette notion ? La flexisécurité se base sur 3 grands principes en l'espèce une faible protection de l'emploi, une politique d'indemnisation du chômage important puis sur un encadrement des chômeurs conséquent. D'un point de vue économique, ce modèle correspond au processus de destruction créatrice développée par Joseph Schumpeter. Il s'agit de la disparition de secteurs d'activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques. [...]
[...] Cette nouveauté dans l'entreprise permet ainsi d'offrir à l'entreprise plus de souplesse et de flexibilité dans la gestion de son personnel. La seconde grande réforme et certainement la plus importante dans la refondation du marché du travail est la loi El Khomri en date du 8 août 2016. L'enjeu premier de cette réforme a été clair pour le gouvernement : instaurer la flexibilité du travail en France. Pour ce faire, cette loi qui a longtemps été controversée au point d'être soumise au passage par l'article prévoit un ensemble de mesures telles que le licenciement économique facilité ou encore une souplesse du temps de travail avec l'instauration d'une dérogation par accord d'entreprise. [...]
[...] Mais cette flexibilité n'est pas seulement un avantage pour l'entreprise, car certains individus cherchent justement une « porte de sortie » dans leur emploi, et les contrats spécifiques peuvent être un contrat idéal pour ces personnes. Si on applique nos propos à la situation exceptionnelle que nous vivons aujourd'hui, on peut penser que l'existence de cette flexibilité est nécessaire. À l'heure où l'économie du pays est énormément touchée et où bons nombres d'entreprises ont du mal à rester sur le navire, la possibilité de s'engager sur le court terme avec des salariés est peut-être essentielle pour éviter l'accroissement significatif du taux de chômage. [...]
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