« La plus violente cause de souffrances des Noirs ne vient pas du capitalisme, mais de leurs amis travailleurs blancs. Ce n'est pas suffisant de dire que le capitalisme encourage l'oppression et l'utilise à ses propres fins. C'est peut-être une excuse pour les pauvres paysans russes superstitieux et les pauvres Blancs du sud aujourd'hui, mais la majeure partie des travailleurs blancs aux USA n'est ni ignorante ni fanatique. Elle sait exactement ce qui se passe et ce que cela signifie » W.E.B. Dubois
Dubois était un sociologue, historien, activiste des droits civiques, militant panafricain, éditorialiste et écrivain américain du 20e siècle, sa principale cible était le racisme.
Cette citation de William Edward Burghardt Dubois illustre bien le texte étudié « de haut en bas de la hiérarchie syndicale : dits et non-dits sur le racisme ». En effet ce texte met en lumière les discriminations et le racisme persistant dans les entreprises et les actions des organisations syndicales. Bien que ces organisations soient contre le racisme, elles ne mettent en place que peut voire aucune d'action pour y remédier et donc les victimes de racisme sont seules dans l'entreprise pour se défendre.
[...] Au contraire pour FO c'est plutôt une démarche négative qui ressemble plus à un recrutement de délinquant. Pour ce responsable, ce recrutement est plutôt une tentative de négocier avec les bandes qui pour eux est voué à l'échec. Les syndicats avouent que leur combat est plus tourné vers des revendications générales, car selon la CGT il leur est difficile de se consacrer à la lutte contre le racisme. Enfin les responsables interrogés sont bien conscients de l'absence de minorité dans leur hiérarchie et refusent toute proposition d'instauration de quotas pour les immigrés alors qu'on favorise la parité homme/femme. [...]
[...] Ses recherches menées depuis les années quatre-vingt ont porté sur les principaux thèmes suivants : - Logement et habitat des immigrés - Stratégies d'insertion des immigrés et attitudes des autochtones - Rapports et relations interethniques. Racisme - les relations interethniques et le racisme - les pratiques ségrégatives et discriminatoires et leurs conséquences sur les relations de coexistence et de travail Mots clés : - Racisation : ensemble de discriminations et de persécutions reposant sur des critères raciaux. - Minoritaire : signifie sociologiquement minoré autrement dit soumis au contrôle des majoritaires selon un rapport social où le premier n'est maintenu dans un statut social subordonné que par la majoration sociale du statut du second, qui se maintien ainsi en position supérieure. [...]
[...] Les syndicats s'associent au plus grand nombre donc aux majoritaires et cela provoque une souffrance de la part des salariés en minorité. De plus, aucune confédération syndicale ne s'intéresse activement au racisme sauf exception (rare cependant), par conséquent les racisés sont les seuls à se débattre avec ce problème et ont la lourde tâche de connaître leurs droits, de les faire valoir, de recueillir les preuves de traitements discriminatoires De surcroît, les syndicats dénoncent les employeurs comme principales sources de discrimination, pour eux, ils recherchent de la main-d'œuvre vulnérable et se tournent alors vers l'embauche de minorités telles que les femmes ou bien les immigrés qui seront aisément exploitable en raison du peu de bagages qu'ils possèdent (pas de diplôme, d'expérience professionnelle gratifiante, souvent illettrée ) et surtout du fait que ces salariés ont un besoin urgent de travail. [...]
[...] Cependant, le syndicat présent (ici la CGT) n'était pas d'accord avec le fait de se servir des origines des jeunes des quartiers et que cela profite seulement à l'entreprise, ils ne veulent pas de contrats précaires, ni d'emploi du type grand frère La CGT a alors réfléchi à un moyen de satisfaire les deux parties. Les jeunes ayant été embauchés avec des contrats temporaires, le syndicat a posé une condition en contrepartie : le fait que ces emplois précaires puissent leur ouvrir les portes de l'entreprise au même titre que les enfants du personnel. [...]
[...] Cependant, au cours des années il y a eu une tentative de la direction du magasin de blanchir ses employés, mais ils ont vite abandonné l'idée, non pas à cause des syndicats, mais plutôt par impossibilité de trouver du bon personnel. Enfin, les employés se sentent emprisonnés dans leur poste peu ou pas qualifiés. Pour avoir des promotions à Carrefour, il faut avoir une mobilité géographique or, c'est une population d'origine modeste qui n'a pas forcément les moyens et l'envie de partir, donc ils sont obligés de rester sans pouvoir évoluer dans leur métier. [...]
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