Harcèlement sexuel au travail, licenciements abusifs, supérieur hiérarchique, harcèlement moral, difficulté de la preuve, loi du 9 mai 2001, campagnes de prévention, obligation des employeurs, associations d'aide aux victimes, médecine du travail
Chaque année, environ une femme sur cinq est victime de harcèlement sexuel par un collègue de travail ou encore un supérieur hiérarchique. Un chiffre encore exorbitant de nos jours et qui malheureusement a tendance à augmenter. Malgré la gravité des faits, plus de 30% des victimes choisissent de ne pas en parler, de peur d'être licenciées ou bien de subir diverses pressions ou encore un harcèlement encore plus grand, surtout si le coupable se révèle être un supérieur hiérarchique. Il faut garder à l'esprit que bon nombre de femmes et d'hommes (même si cela est plus rare) subissent du harcèlement chaque jour sur leur lieu de travail. Parfois, des blagues salaces ou des attouchements qui peuvent paraître déplacés, quand ceux-ci sont répétés peuvent être caractérisés comme du harcèlement, mais les victimes, souvent terrorisées par leur "bourreau", n'osent pas en référer à leur supérieur.
Souvent, l'impression d'exagérer, d'en faire trop, et même de l'avoir cherché pour certaines provoque chez les victimes un silence qui n'a pas lieu d'être, car cela incite les coupables à continuer leur méfait et dans un cas sur dix, à l'aggraver jusqu'à en arriver à l'agression sexuelle proprement dite. En outre, plus de trois personnes sur quatre ne sauraient pas faire la différence entre le harcèlement et la simple plaisanterie ou la tentative de séduction, même si elle se révèle être très "lourde" à long terme. Comment se définit le harcèlement sexuel et comment agir contre celui-ci ?
[...] Le harcèlement sexuel est, comme toute autre forme de harcèlement, une violence, une atteinte à la dignité et à l'intégrité physique. Savoir qu'une entreprise soutient les femmes dans cette épreuve est une chose extrêmement importante, car on ne peut pas taire ce type d'actes. De nos jours, les dirigeants des entreprises ont l'obligation légale de punir tout comportement relatif au harcèlement sexuel. Des affiches doivent être apposées dans les locaux avec les textes de loi correspondants. La politique de prévention possède beaucoup d'avantages. [...]
[...] Partie 1 : le harcèlement sexuel : que dit la loi ? A. Les sanctions prévues par la loi Il y a plusieurs types de harcèlements, et on distingue couramment le harcèlement moral et le harcèlement sexuel. Dans le cadre d'une activité professionnelle, toute personne qui ferait clairement ou non des propositions dans le but d'obtenir des faveurs sexuelles se rend coupable de harcèlement, si ces propositions sont répétées plusieurs fois par jours ou par semaines. La loi sur le sujet est claire : le harcèlement sexuel est puni de deux ans de prison et d'une amende de 30000 euros. [...]
[...] Il est parfaitement possible et même plus que probable que les coupables aient déjà agi de la sorte auparavant. D'anciens salariés sont parfois plus enclins à témoigner effectivement contre leur ancien bourreau et apporter des preuves devient plus facile. III. Partie 3 : les obligations des employeurs en cas de harcèlement sexuel - Une responsabilité engagée Nous avons jusqu'à présent beaucoup parlé des victimes et des moyens de les aider dans une dénonciation de harcèlement sexuel dans le cadre de leur activité professionnelle. [...]
[...] Depuis la loi du 9 mai 2001, les victimes de harcèlement sont protégées contre le licenciement abusif ou tout autre acte discriminatoire. En France, il est très difficile de faire entendre le mot harcèlement et pas uniquement au travail. On remarque ceci aussi dans les écoles ou le harcèlement moral occupe une place importante, mais n'est jamais réellement traité. Et pourtant, il y a des moyens pour éradiquer le harcèlement sexuel. Moyens qui ne sont pas assez mis en avant par les entreprises, mais qui existent néanmoins. II. Partie 2 : comment agir contre le harcèlement ? A. [...]
[...] Selon la psychanalyste Hirigoyen, le harcèlement sexuel est une sorte de prédation. Malgré le fait que l'on parle de harcèlement, la psychanalyste utilise tout de même les termes d'agresseur et d'agressé. Quoi que l'on puisse en dire, le harcèlement est une forme de violence qui s'attaque à la dignité de l'autre. Elle appelle les agresseurs des pervers et les faits peuvent aller crescendo sans même que l'on s'en rende compte. Au départ, dit-elle, c'est un abus de pouvoir et très rapidement, cela pourra aboutir à un abus sexuel. [...]
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