L'augmentation du nombre de recours en justice pour harcèlement moral au travail est un sujet très discuté actuellement. Un sondage de l'Ipsos indique qu'un Français sur trois se sent harcelé moralement à son travail. Ces chiffres sont en nette évolution depuis la fin des années 90. De ce fait, le harcèlement est devenu un thème d'étude et de recherche très attrayant pour de nombreux médecins, psychiatres, juristes et gestionnaires d'entreprises. Cependant, il faut faire attention à ne pas banaliser ce concept et à y inclure tous les maux courants du travail.
Le harcèlement au travail est difficile à définir, tant le terme est subtil et les situations diverses.
Les différents types peuvent être définis selon le nombre et la position hiérarchique des agresseurs et des victimes. Quatre types principaux se distinguent : le harcèlement vertical ascendant (un ou plusieurs salariés vers le supérieur hiérarchique), le harcèlement vertical descendant (le supérieur hiérarchique vers son subordonné), le harcèlement horizontal simple (un travailleur envers un autre travailleur du même niveau hiérarchique) et le harcèlement horizontal collectif (un groupe de travailleurs vers un de leur collègue).
Le type le plus souvent rencontré est le harcèlement vertical descendant, dans 58% des cas, puis le harcèlement vertical et horizontal collectif dans le même temps, dans 29% des cas. Enfin, le harcèlement horizontal collectif et le harcèlement horizontal simple arrivent, respectivement, dans 12% et 1% des cas.
[...] Le management dans l'entreprise peut également être pointé du doigt dans certains cas de harcèlement. Ainsi, des pratiques de management peu claires, voir perverses peuvent catalyser le phénomène. De plus, les types de management participatif ou laisser-faire, qui sont pourtant là pour donner davantage de liberté aux employés, peuvent engendrer du laxisme, amenant à du harcèlement plutôt que des conflits directs. Une organisation traditionnelle du travail basée sur un faible degré de décentralisation du pouvoir et des responsabilités, avec l'absence de délégation par exemple, peut également être génératrice de harcèlement. [...]
[...] Le harcèlement moral au travail Introduction L'augmentation du nombre de recours en justice pour harcèlement moral au travail est un sujet très discuté actuellement. Un sondage de l'Ipsos indique qu'un français sur trois se sent harcelé moralement à son travail. Ces chiffres sont en nette évolution depuis la fin des années 90. De ce fait, le harcèlement est devenu un thème d'étude et de recherche très attrayant pour de nombreux médecins, psychiatres, juristes et gestionnaires d'entreprises. Cependant, il faut faire attention à ne pas banaliser ce concept et à y inclure tous les maux courants du travail. [...]
[...] Cette écoute permet de comprendre la situation vécue : types d'incidents, durée, action), identifier leurs déterminants et leurs conséquences et faire prendre conscience à la victime qu'elle être respectée. Ensuite, une enquête est menée dans le but de rassembler un maximum d'éléments sur les événements produits, leurs conséquences, de servir de médiateur et d'écouter les autres insatisfactions. On va s'assurer que l'on est bien dans une situation de harcèlement et que l'on ne se trouve pas simplement face aux difficultés courantes de l'entreprise (stress, conflit ponctuel Une fois la situation confirmée, le DRH va la rendre publique dans l'entreprise. [...]
[...] La réparation se fait à deux niveaux : individuel et au niveau de l'organisation. En effet, d'une part, un individu ne peut rester isolé. D'autre part, l'organisation doit être prise en charge dans son ensemble : le cadre même de fonctionnement de l'entreprise permet au harceleur d'agir. De plus, le harcèlement moral peut être la conséquence d'une situation conflictuelle ou d'une stratégie voulue pour se débarrasser d'une personne. La direction des Ressources humaines se doit donc de rétablir le respect de la victime et d'éviter d'autres abus. [...]
[...] Elle n'en parle donc à personne et n'en voit pas l'utilité. Cela a pour conséquence l'isolement progressif et peut entraîner la victime jusqu'au suicide. La seconde réaction est caractérisée par l'action de la victime qui va essayer d'utiliser tous les moyens possibles pour mettre un terme à cette agression quotidienne. Cela consiste dans la pratique à réunir les preuves de toutes les brimades qui lui sont perpétrées et à faire connaître sa situation le plus largement possible. Ce type de réaction entraîne souvent un recours en justice ou à une démission. [...]
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