En France, les chutes de hauteurs sont la 2nd cause de mortalité derrière les accidents de la circulation. La plupart d'entre elles n'entraînent pas la mort (0,2% des cas) mais peuvent faire l'objet d'accident de Travail avec Arrêt Travail ou encore AT avec Incapacité Permanente.
12% des AT avec Arrêts de travail (parmi l'ensemble des chutes de hauteurs répertoriées dans le BTP) ont lieu sur des échafaudages.
15% des AT avec Incapacité Permanente (parmi l'ensemble des chutes de hauteurs répertoriées dans le BTP) ont lieu sur des échafaudages.
De même que 19% des AT entraînant le décès (parmi l'ensemble des chutes de hauteurs répertoriées dans le BTP) ont lieu sur des échafaudages.
Les causes des chutes de hauteur dans le BTP sont variées. La chute d'un échafaudage constitue la 3e cause de chute derrière la chute d'une échelle (ou escabeaux) et la chute dans un escalier.
Les dangers relatifs à l'utilisation des échafaudages ne se limitent pas à la chute d'un individu. Ils englobent :
- Chute de hauteur
- Chute d'objet
- Manutention
- Électrisation
- Effondrement partiel ou complet de l'échafaudage
- Renversement de l'échafaudage
Ces scénarios sont autant de raison de contrôler et réglementer la conception, le montage/démontage et l'utilisation des échafaudages.
[...] - Échafaudage Suspendu : surtout utilisés pour les travaux de nettoyage, de pose de menuiseries, de peinture, d'isolation et de bardage. II Échafaudages et réglementation II.1 Principaux points du décret du 1er septembre 2004 Le décret 2004-924 relatif aux travaux en hauteur est maintenant intégré dans le corps du nouveau Code du travail avec une nouvelle numérotation, depuis la publication du décret 2008-244 du 7 mars 2008 II.2 Les textes en vigueur en 2009 Tous les échafaudages, hormis les échafaudages volants et les plates- formes sur mâts, doivent respecter l'intégralité des articles définis dans les textes règlementaires suivants : - Le Code du travail, L.230-2 relatif aux principes généraux de prévention, - Le décret n°2004-924 du 1er septembre 2004 relatif à l'utilisation des équipements de travail mis à disposition pour des travaux temporaires en hauteur et modifiant le Code du travail et le décret n°65-48 du 8 janvier 1965, - L'arrêté du 21 décembre 2004 relatif aux vérifications des échafaudages, - La circulaire DRT 2005/08 du 27 juin 2005 relative à la mise en œuvre du décret du 1er septembre 2004 et de l'arrêté du 21 décembre 2004, - La recommandation R408 sur le montage, l'utilisation et le démontage des échafaudages de pied adopté par le CTN des Industries du BTP. [...]
[...] Ainsi, tous les 3 mois, mais également après toute défaillance, il doit compléter un nouveau Rapport de Vérification (cf IV.2 Réception d'un échafaudage), et vérifier plus particulièrement les points suivants : - La qualité et la quantité des ancrages et des amarrages - La bonne tenue des appuis après intempéries et variations importantes de température - Le remplacement des pièces endommagées ou démontées - Le remontage des pièces d'échafaudages déposées pour les nécessités d'exploitation - La présence de panneaux indiquant les charges admissibles - La suppression de tous les excès de surcharge sur les planchers, et l'enlèvement des gravats et des décombres - La conformité du stockage des matériaux avec les charges admissibles des planchers et de l'ossature - L'absence de glissement des colliers - L'état d'accrochement des filets et des bâches sur l'échafaudage - Le dégagement des circulations L'ensemble des documents relatifs à l'échafaudage sera consigné dans le registre de sécurité et accessible pendant toute la durée des travaux. [...]
[...] Les dangers relatifs à l'utilisation des échafaudages ne se limitent pas à la chute d'un individu. Ils englobent : - Chute de hauteur - Chute d'objet - Manutention - Électrisation - Effondrement partiel ou complet de l'échafaudage - Renversement de l'échafaudage Ces scénarios sont autant de raison de contrôler et réglementer la conception, le montage/démontage et l'utilisation des échafaudages. I Définition et classification des échafaudages I.1 Définition et éléments constituants d'un échafaudage Éléments constitutifs d'un échafaudage : Les gardes-corps assurent la sécurité des individus vis-à-vis des chutes de hauteur Le bâchage évite la chute d'objet ou de matériaux Le plancher permet la circulation des compagnons Les amarrages permettent l'assemblage et la tenue des échafaudages Des accès garantissent la circulation sur les différents étages de l'échafaudage Des barres de contreventement servent à maintenir la stabilité de l'échafaudage vis-à-vis de contrainte horizontale. [...]
[...] Cas particuliers Quelle que soit la hauteur, défaut d'indications spécifiques du fabricant, une note de calculs justificative de toutes les dispositions de résistance et de stabilité doit être produite notamment si : l'échafaudage est recouvert de bâches, de filets, de panneaux de publicité, etc. les valeurs de charge de vent sont supérieures celles des règlements en vigueur (cf."Neige etvents",eurocodes des accessoires sont utilisés tels que potences, treuils,etc. III.2 Le montage III Les règles essentielles Le montage de l'échafaudage est une étape essentielle et doit être effectué de manière très rigoureuse. Ce sont des ouvriers ayant suivi une formation spécialisée qui montent l'échafaudage en suivant le plan élaboré lors de la conception. [...]
[...] Il est signé par les deux parties et est complété par un Rapport de Vérification sur lequel la personne responsable notifie ses remarques et les modifications éventuelles à effectuer concernant : - Le calage des appuis au sol - Le nombre et la qualité des ancrages et des amarrages - Le dégagement des circulations - La conformité de l'échafaudage aux plans d'installation - L'état des divers éléments (tubes, planchers, etc.) - La qualité du serrage des colliers, du clavetage des montants - La présence de garde-corps, de main courante, de sous-lisse et de plinthes - La fixation des filets et bâches sur l'échafaudage - Les panneaux indiquant les charges admissibles En voici un exemplaire : Si le monteur appartient à l'entreprise utilisatrice de l'échafaudage, la procédure pourra être allégée, mais la personne responsable doit tout de même donner l'autorisation d'utilisation de l'échafaudage, après vérification de ce dernier. Une fois l'échafaudage réceptionné, les conditions d'utilisation de celui-ci doivent être affichées ainsi que les personnes autorisées à l'utiliser. Par la signature du procès, l'entreprise devient responsable de l'échafaudage et des dommages que le matériel peut causer. IV.3 Maintenance d'un échafaudage Durant tout le temps des travaux, la personne responsable de l'entreprise doit s'assurer de l'entretien de l'échafaudage. [...]
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