Un travail subordonné
1) Le contenu de la subordination
- Critère économique : venant d'une rémunération
- Critère juridique : pouvoir de donner des ordres ou des directives pour travailler d'une certaine manière.
2) Les difficultés d'application
- Certaines nuances sont à apporter : est-ce que le contrat de travail suffit pour que le droit du travail s'applique ? A priori oui. Mais des cas des personnes jouissant d'une certaine indépendance dans leur travail. Le droit du travail implique-t-il nécessairement un contrat de travail ? Cas des contrats d'entreprise ou des prestations de service. Peut-on concevoir que le droit du travail ait vocation à s'appliquer en l'absence de contrat ? Hypothèses des situations d'entraide familiale (...)
[...] Y compris pendant une période de suspension du CT. Obligation de sécurité Obligation de l'employeur Protection de la santé et de la sécurité des travailleurs dans les conditions de travail Fiche droit du travail 2008 Arrêt dit amiantes de février 2002 = l'employeur tenu d'une obligation de sécurité et de résultat, en vertu du contrat de travail le liant à son salarié. Obligation de résultat Obligation de l'employabilité du salarié, la capacité des salariés à occuper leur emploi. Obligation du salarié Simple application d'une obligation plus générale qu'est celle de respecter les consignes en matière d'hygiène et de sécurité contenues dans le règlement intérieur et en cas de non respect faute disciplinaire. [...]
[...] Principe de rupture, Pas de formalisme. Le tempérament légal au principe de liberté Généralisation d'un délai de prévenance (délai minimum entre la manifestation de rompre la période d'essai et la rupture effective). Entre 24h et 1 mois en fonction du temps de présence du salarié dans l'entreprise (entre 8 jours et 3 mois) pour l'employeur Entre 24h et 48h pour le salarié. Les tempéraments jurisprudentiels 2004 si l'employeur rompt la période d'essai à raison d'une faute disciplinaire, nécessité de respecter la procédure disciplinaire. [...]
[...] Arrêt URSSAF de Haute Garonne : Cesse de faire du critère de l'intégration dans un service organisé par autrui un critère de subordination juridique. Subordination juridique définie comme étant le fait pour une personne de se soumettre à l'exécution d'un travail sous l'autorité de l'employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, de contrôler leur exécution, et de sanctionner le manquement de ses subordonnés Retour au critère de l'obéissance hiérarchique. la mise en œuvre des critères. [...]
[...] Dérogations permanentes : accordées de plein droit sans besoin d'autorisation administrative, concernant les établissements qui sont dans l'impossibilité pour des raisons techniques d'arrêter de travailler un jour dans la semaine. Ou pour répondre aux besoins du public. Dérogations temporaires : repos préjudiciable au public ou compromettrait le fonctionnement normal de l'établissement. Accordée par le préfet et pour une durée limitée. Dérogations accordées par le maire : 5 fois par an maximum. Sanction pénale en cas de manquement Les jours fériés Jour de fête. Disposition légale. [...]
[...] Usage ne s'incorpore pas au contrat de travail (Cour de Cassation, 1996). Employeur peut le modifier sans avoir à obtenir l'accord du salarié. Si joint au CT au moment de l'embauche, cela ne vaut pas contractualisation (Cour de Cassation, 2000). Si consultation du salarié pour suppression de l'avantage ? Cela n'a pas non plus pour effet de le contractualiser (Cour de Cassation, 2005). Force obligatoire, sauf si dénonciation régulière par l'employeur : α Information des représentants du personnel ou délégués du personnel : Elle doit faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour du comité d'entreprise. [...]
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