Exister suppose subsister financièrement. Le principal moyen d'y parvenir passe par l'accès au travail. Les droits à l'éducation et au travail comptent parmi les droits fondamentaux de l'homme reconnus par le bloc de constitutionnalité. Le premier vise à permettre à chacun de s'instruire, d'acquérir un ensemble de connaissances et de savoir-faire, tandis que le second rappelle la nécessité pour chacun d'exercer une activité professionnelle et de recevoir, en contrepartie, une rémunération lui permettant de subvenir à ses besoins essentiels. C'est, en effet, grâce aux salaires perçus que l'individu peut se nourrir, se loger ou encore se vêtir. Ce droit de travailler et garanti par le préambule de la Constitution de 1946, repris dans la Constitution du 4 octobre 1958. En outre, avoir une activité professionnelle constitue un véritable mode de socialisation et ainsi de lutte contre l'exclusion. Néanmoins, le droit à un travail n'est pas assuré pour tous comme le démontre le taux inquiétant du chômage. Face à cette réalité, le gouvernement a dû réagir et venir en aide aux plus démunis via la mise en place d'aides sociales. Ainsi, tout citoyen a le droit de travailler mais chacun a-t-il un droit égal à l'accès au travail ? Existe-t-il d'autres moyens de subsistance ?
[...] Il existe un droit d'obtenir un emploi (article 23 de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948/ article 1 de la Charte Sociale Européenne du 18 octobre 1961 révisée le 3 mai 1996/ article 6 du Pacte International relatif aux droits économiques, sociaux et culturels du 16 décembre 1966) : Le droit au travail ne peut être effectif que s'il existe des mesures destinées à en favoriser l'exercice. La mise en œuvre de politiques publiques a pour objectif de lutter contre le développement du chômage ou de maintenir l'emploi. Cependant, l'obligation faite aux Etats d'assurer le travail pour tous est ici modérée puisque les pouvoirs publics s'engagent simplement à reconnaître le plein emploi comme un objectif et non comme une réalisation effective. [...]
[...] Il s'agit d'une obligation de moyen et non de résultat. Le droit à une rémunération est le symbole d'une certaine stabilité sociale. L'accès à une activité professionnelle n'a d'intérêt que s'il permet d'obtenir une rémunération. Le droit au travail comprend le droit d'obtenir un revenu suffisant (droit à un salaire minimum : le SMIC). Il est évident qu'à travail égal, salaire égal pour tout employé. L'état de précarité La stabilité de l'emploi est la quête de tout salarié : Il y a contrat de travail, et donc activité salariée, dès lors qu'une personne s'engage à travailler pour le compte et sous la subordination d'une autre personne moyennant une rémunération en contrepartie d'une prestation de travail. [...]
[...] Certes le travail constitue un moyen d'existence précieux mais, à défaut, il est toujours possible de se tourner vers les aides sociales ou les obligations familiales pour vivre de manière décente. Le taux de chômage est tellement important que se dessine en parallèle une croissance du travail dissimulé qui, bien qu'interdit par la loi, permet à de nombreux foyers de s'en sortir financièrement. Bibliographie - http//www.caf.fr/ - Minima sociaux, entre protection et insertion-COLLECTIF-documentation française - La précarité-PUF-que-sais-je ? [...]
[...] Le montant du salaire ne peut être inférieur au SMIC. Il existe différents types de contrat de travail : le contrat à durée indéterminée, le contrat à durée déterminée, le contrat nouvelle embauche, le contrat d'avenir Mis à part le contrat à durée indéterminée, les autres contrats prennent fin au terme initialement prévu sauf en cas de faute grave du salarié ou en cas de force majeure. Concernant le statut de demandeur d'emploi, l'accès au marché de l'emploi repose sur la liberté laissée à l'employeur et au candidat de se rencontrer en vue de conclure un contrat de travail. [...]
[...] Existe-t'il d'autres moyens de subsistance ? Pour répondre à ces interrogations, il paraît opportun d'étudier le droit au travail en tant que droit fondamental protégé avant de souligner que d'autres moyens d'existence sont susceptibles de venir en aide à un individu en état de précarité (II). Le droit au travail ; un droit fondamental Tout individu a le droit de travailler, c'est-à-dire d'exercer une activité professionnelle moyennant rémunération afin de satisfaire ses besoins fondamentaux ainsi que ceux de sa famille et de vivre ainsi de façon décente Toutefois, on observe un taux important du chômage, ce qui implique que de nombreux foyers se trouve en état de précarité La perception de revenus via l'exercice d'une activité professionnelle Le droit au travail constitue un droit fondamental garanti par le bloc de constitutionnalité. [...]
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