Le tout premier droit du travail était un droit de l'hygiène et de la sécurité.
La loi qui est habituellement présentée comme étant la première loi sociale est la loi du 22 mars 1841 sur le travail des enfants dans les manufactures.
La seconde loi présentée comme étant la base du droit du travail est une loi du 19 mars 1874 sur le travail des femmes et des enfants. Cette loi crée pour la première fois une embryon de corps de contrôle. En 1893, on l'appellera l'inspection du travail.
Ce premier groupe de tête (les 3 lois : 1841, 1874 et 1893) sont la protection de l'intégrité physique de certaines catégories de travailleurs perçus comme spécialement fragile : les femmes et les enfants.
Ces textes, particulièrement la loi de 1841, sont des textes timides, et surtout très ambigus sur leur finalité.
Ils sont timides parce que ces textes ne s'appliquent qu'à des domaines limités de l'activité (que le travail des femmes et des enfants dans les manufactures, le secteur de l'agriculture par exemple est exclu), parce que cela ne concerne pas tous les enfants (enfants de moins de 7 ans ou de moins de 10 ans) (...)
[...] Cette représentation du personnel va être complétée : Par des membres qui peuvent venir au CHSCT avec des voix consultatives : médecin du travail, inspecteur du travail, agent du service de prévention de la CRAM et éventuellement un représentant de l'OPPBTP. En fonction des besoins, le CHSCT peut faire venir une personnalité qualifiée liée à un programme d'action du CHSCT. En principe, il n'y a pas de représentation syndicale de droit au CHSCT. Cependant, un vieil accord national inter-professionnel du 17 mars 1975 sur l'amélioration des conditions de travail prévoit que, dans les entreprises adhérentes aux syndicats patronaux signataires de l'accord, ayant au moins 300 salariés, les syndicats représentatifs dans l'entreprise pourront désignés un représentant syndical au CHSCT. [...]
[...] Pour les forfaits en jours : Les forfaits en jours sont quant à eux, nécessairement des forfaits annuels. Ce forfait en jours annuel est la forme extrême de la souplesse. Dans l'absolu, si on n'y prend pas garde, le salarié s'engage à faire 217 jours de travail par an quand l'employeur en a besoin, comme l'employeur le souhaite. Le risque d'exploitation, de contrôle permanent de l'entreprise sur le salarié est très portant. Ce forfait en jour annuel était à l'origine réservé aux seuls cadres autonomes. [...]
[...] On accède au corps des contrôleurs par un concours, ouverts aux universitaires. Cela amène à passer un temps en section ou en entreprise ou en administration, et à l'INT EFP. La règle est celle de l'alternance. Pour devenir inspecteur, il y a deux façons : Le concours externe : il suppose au minimum une licence. La voie interne : les contrôleurs du travail, après quelques années d'exercice, peuvent passer le concours interne d'inspecteurs. Ils passent par l'INT-EFP avec une formation en alternance. [...]
[...] Elle redécouvre qu'elle n'a pas besoin du contrat pour fonder juridiquement l'obligation de sécurité de résultat. En effet, dans le Code du travail, la loi vient dire qu'il y a une obligation légale de sécurité de résultat 4121-1). la chambre sociale s'affranchit de la logique contractuelle et applique la loi. Depuis cette date, les deux chambres optent pour une même solution mais avec des fondements différents. La deuxième chambre civile continue de dire que le fondement est contractuel. La chambre sociale oublie le contrat et fonde directement l'obligation de sécurité de résultat sur la loi. [...]
[...] Là on comprend de suite que cela plombe complètement le discours sur Travailler lus pour gagner plus puisque le salarié qui voudrait travailler plus ne pourra le faire que si et seulement si, son employeur lui accorde. Mais rien ne peut contraindre l'employeur de dire oui. Et ce pouvoir de direction du chef d'entreprise est discrétionnaire, donc l'employeur est libre de donner les heures supplémentaires à qui il veut. La seule limite serait qu'on puisse établir que l'employeur refuse systématiquement des heures supplémentaires à quelqu'un sur la base d'un critère discriminatoire. Mais on se heurterait au problème de la preuve. Ces heures supplémentaires obéissent à un régime juridique spécifique. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture