Evolution du droit du travail, pays développé, France, loi du 21 mars 1884, chômage, interventionnisme, salariat, autonomie de la volonté, liberté des contrats, libre concurrence
Il est évident que tous les droits d'un pays déterminé sont soumis à des lecteurs idéologiques, sociologiques, économiques et à l'histoire du pays considéré. Le droit du travail n'échappe pas à cette observation : ce sont les structures économiques et sociales, l'environnement politique et culturel, les traditions nationales ainsi que l'évolution historique d'un pays qui donnent des traits particuliers à son droit du travail.
[...] Dans un deuxième temps, les rapports collectifs de travail sont non seulement permis, mais encore organisés par le législateur lui-même. Les syndicats reçoivent un statut juridique (L. du 21 mars 1884). Le législateur français réglemente les conventions collectives et prévoit que la grève, déclenchée après épuisement de la procédure fixée par la loi, ne rompt pas le contrat de travail, sauf faute lourde imputable au salarié. La grève devient un droit constitutionnel par le préambule de la Constitution du 4 octobre 1946. [...]
[...] Sur le plan idéologique, la doctrine dominante est le libéralisme économique, c'est-à-dire, la loi de l'offre et de la demande et celle de la libre concurrence. La concurrence joue non seulement pour les marchandises, mais aussi pour le travail. La loi de la concurrence a joué en faveur de la baisse des salaires : en effet, il y a beaucoup de main-d'œuvre concurrente entre les salariés. Sur le plan économique, c'est le régime capitaliste, qui prône le principe de l'absolutisme de la propriété. [...]
[...] L'évolution du droit du travail dans un pays développé - Le cas de la France Il est évident que tous les droits d'un pays déterminé sont soumis à des lecteurs idéologiques, sociologiques, économiques et à l'histoire du pays considéré. Le droit du travail n'échappe pas à cette observation : ce sont les structures économiques et sociales, l'environnement politique et culturel, les traditions nationales ainsi que l'évolution historique d'un pays qui donnent des traits particuliers à son droit du travail. De la fin du 18e siècle à la première moitié du 19e siècle On a souvent dit que le droit du travail n'est apparu, dans la plupart des pays avancés, qu'à une date tardive, du moins sous la forme d'une discipline autonome. [...]
[...] La loi prohibait les rapports collectifs. La loi Le Chapelier de juin 1791 interdisait les coalitions et les grèves étaient considérées comme attentatoires à la liberté des contrats. De la deuxième moitié du 19e siècle jusqu'à la première moitié du 20e siècle : les rapports collectifs de travail et l'intervention de l'État Face à la condition ouvrière déplorable, à la horde de chômeurs et à la misère insoutenable, l'évolution des idées et des faits a été la plus forte. Elle conduit à l'apparition des idéologies du marxisme et du christianisme social, lesquels condamnent le libéralisme économique et prônent l'intervention du législateur français finalement obligé de réglementer les rapports de travail. [...]
[...] Cela renforce l'originalité du droit du travail qui ne cesse de se développer depuis lors et sous diverses formes. Les temps modernes (à partir de la deuxième moitié du 20e siècle) Dans la plupart des pays avancés, la catégorie des salariés tient une très grande place : aux USA, elle représente presque 90% de la population ; en France si bien que le problème du travail intéresse la majeure partie de la population il est clair que dorénavant, à partir de la deuxième moitié du 20e siècle, les rapports collectifs de travail présentent une physionomie toute différente de celle du début du 19e siècle. [...]
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