L'inégalité dans l'emploi en France ne se résume pas au salaire. Du bas au haut de la hiérarchie sociale, l'écart est souvent très important en matière de conditions de travail aussi. On peut constater que les emplois les moins bien rémunérés sont aussi souvent les plus précaires et qui plus est les plus difficiles. La preuve est une étude réalisée par l'observatoire des inégalités sur une période de 10 ans (1994-2004).
Par exemple, l'exposition au bruit (85 décibels), on constate que seuls 2,1% des employés administratifs y sont soumis pour seulement 4,7% des cadres supérieurs et 42% des ouvriers qualifiés.
Quant à la position debout (20h/semaine), seuls 3,5% des cadres supérieurs y sont soumis mais 47% des ouvriers non qualifiés ou agricoles.
L'exposition à un produit chimique concerne 4,6% des employés administratifs et 66% des ouvriers qualifiés.
La répétition d'une même tâche (10h/semaine) concerne 1,5% des cadres supérieurs mais 26% des ouvriers non qualifiés et 13% des employés de commerce. La manutention de charges lourdes (10H/semaine) concerne 0,7% des cadres supérieurs pour 27% des ouvriers non qualifiés.
La même étude relève que le rythme de travail imposé par la cadence automatique d'une machine s'accroît sur la période de 10 ans.
A la pénibilité physique du travail, s'ajoutent aussi des contraintes de stress, liées souvent à des cadences infernales et plus forcément l'apanage du secteur ouvrier. (Ex. : caissière de supermarchés)
Si les conditions de travail se sont améliorées au cours du 20e siècle, l'évolution est beaucoup moins nette sur la période contemporaine avec même une dégradation nette des conditions de travail des personnes les moins qualifiées. Ces inégalités dans le traitement et les conditions de travail transparaissent dans le temps de travail et les formes de travail.
[...] (Ex : caissière de supermarchés) Si les conditions de travail se sont améliorées au cours du 20e siècle, l'évolution est beaucoup moins nette sur la période contemporaine avec voire même une dégradation nette des conditions de travail des personnes les moins qualifiées. Ces inégalités dans le traitement et les conditions de travail transparaissent dans le temps de travail et les formes de travail. 1ère partie : le temps de travail, les formes de travail Chapitre 1 : La limitation du temps de travail La durée légale du travail pour toutes les entreprises et quels que soient leurs effectifs est toujours de 35 heures. Il s'agit de la durée de référence. [...]
[...] Section 1 : Le contentieux général Le contentieux général comprend deux phases I. La commission de recours amiable Cette phase est obligatoire. Le plaignant doit remettre à la commission de recours amiable en indiquant ce qui lui a été contesté. La commission n'émet qu'un avis. Ensuite, le conseil d'administration statue et notifie sa décision au requérant. La commission est saisie sans condition de forme particulière (verbalement, par écrit) par l'assuré social ou les ayants droit. On conseillera à l'assuré pour plus de sécurité de saisir la commission par lettre recommandée avec AR. [...]
[...] Les conditions du travail de nuit Le recours au travail de nuit est exceptionnel et suppose d'être encadré par un accord collectif de branche ou national. Le travail de nuit doit prendre en compte les impératifs de protection, de sécurité et de santé des travailleurs. Il y a aussi la nécessité d'assurer la continuité de l'activité économique ou pour des raisons d'utilité sociale. L'accord doit contenir : - les justificatifs du recours au travail de nuit - les contreparties sous forme de repos compensateur et de repos salarial - des mesures destinées à améliorer les conditions de travail des salariés et à favoriser l'articulation entre leur activité nocturne et l'exercice de leurs activités familiales et sociales - l'accord doit comprendre des dispositions propres à assurer l'égalité professionnelle homme / femmes notamment par l'accès à la formation lorsqu'il n'y a pas d'accord collectif, très exceptionnellement et à titre dérogatoire, l'entreprise peut demander à l'inspection du travail d'affecter certains salariés à des postes de nuit IV. [...]
[...] L'accident doit survenir par le fait ou à l'occasion du travail. Cela suppose qu'au moment de l'accident, l'employé était sous la subordination juridique de l'employeur. Cela exclura le candidat à une offre d'embauche ou d'emploi. Par contre, il suffit de démontrer que l'accident est survenu à l'occasion du travail seulement et pas nécessairement à cause. Ainsi, par exemple, une rixe survenue en dehors du temps et lieu de travail mais pour des motifs liés à l'activité professionnelle peut répondre à la définition de l'accident du travail. [...]
[...] Les indemnités complémentaires En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle, l'indemnisation complémentaire intervient dès le 1er jour d'absence. Par contre, en matière de maladie ordinaire, d'accident non professionnel ou encore d'accident du trajet, elle ne débute qu'à compter du 11e jour. Le salarié va percevoir 90% puis 66% de la rémunération brute perçue (indemnités journalières comprises) de la rémunération qu'il aurait perçue s'il avait continué à travailler. Cette indemnité est versée dans les conditions suivantes : - si le salarié a entre 3 et 7 ans d'ancienneté, il perçoit 90% de sa rémunération brute pendant 30 jours puis 66% pendant les 30 jours suivants - A partir de 8 ans d'ancienneté, la durée de ces deux périodes est portée à 40 jours - A partir de 13 ans d'ancienneté, cette durée est portée à 50 jours - A partir de 18 ans d'ancienneté, cette durée est portée à 60 jours - A partir de 23 ans d'ancienneté, cette durée est portée à 70 jours - A partir de 28 ans d'ancienneté, cette durée est portée à 80 jours - A partir de 33 ans d'ancienneté, cette durée est portée à 90 jours Si le salarié à moins de 3 ans d'ancienneté, il ne percevra que les indemnités journalières et non complémentaires. [...]
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