Les échanges internationaux sont apparus dès que les premières civilisations sont entrées en contact. Au Moyen-âge central et bas Moyen-âge, ils connaissent un essor entre les régions les plus riches de l'Europe occidentale puis de manière plus vaste avec l'exploitation de nouveaux espaces à partir des Grandes découvertes. Les échanges explosent avec la première révolution industrielle puis avec l'essor, lors de la seconde, des grands réseaux de communication et de transport. De nombreux auteurs ont analysé ce phénomène, notamment Ricardo. Pour ce dernier, chaque pays doit se spécialiser dans les productions pour lesquelles il est le plus avantagé, du moins le moins désavantagé : c'est la théorie des avantages comparatifs. Ainsi, les échanges internationaux devraient s'effectuer en fonction des avantages comparatifs dont chaque espace dispose.
[...] Le développement des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication ainsi que l'usage de l'anglais comme langue internationale sont des facteurs très importants, tant dans les relations et l'échange d'informations entre les maisons mères et leurs filiales qu'entre les différentes entreprises qui font partie du processus de production. Nous pouvons donc dire que globalement, les avantages comparatifs ont donc un poids de plus en plus important dans l'explication des échanges internationaux, ce d'autant plus que la transparence est devenue meilleure : les producteurs et les distributeurs, dans une moindre mesure les consommateurs, connaissent la répartition des avantages comparatifs. Le développement récent des achats et vente par Internet est une utilisation des avantages comparatifs. [...]
[...] Les échanges réalisés par un pays sont souvent liés aux avantages dont il dispose par rapport aux autres : Tout d'abord, nous pouvons dire que le DIT (division internationale du travail), c'est-à-dire la répartition des productions entre les pays, résulte de la pluralité et de la répartition spatiale des avantages comparatifs, ainsi que du fait que les besoins de chaque pays ne se limitent pas au(x) domaine(s) dans le(s)quel(s) il est le meilleur ou à ce qu'ils produisent. Chaque économie doit s'insérer dans la division internationale du travail afin de profiter au mieux des échanges. Ainsi, les économies nationales se spécialisent dans les productions où elles sont les meilleures, ce qui leur permet d'exporter. En effet, les autres pays cherchent les meilleurs produits du marché (où le rapport coût/avantage est le plus favorable sur ce marché). [...]
[...] Pour conclure, nous pouvons dire que la nature des avantages comparatifs est une condition nécessaire aux échanges mondiaux. Au départ, les avantages comparatifs suffisent à l'accroissement des échanges mondiaux et à la croissance économique de certains ensembles géographiques, mais ensuite, lorsque certains pays se sont développés (révolution industrielle à partir de 1750), cette théorie est limitée par l'apparition de disparités diverses entre les pays. Les échanges internationaux favorisent la croissance globale, mais nous pourrions nous demander dans quelle mesure le libre échange est-il souhaitable, à l'heure actuelle, pour les pays du Sud ? [...]
[...] La circulation de l'information est nécessaire au commerce international, or les équipements sont coûteux (NTIC). L'accès à l'électricité est difficile dans la plupart des PVD. Il semble impossible alors, même en disposant de réels avantages comparatifs, de réaliser des échanges. La situation politique est aussi un paramètre important : tous les pays de la Triade, qui réalisent l'essentiel des échanges mondiaux, ont des régimes politiques stables. L'instabilité politique (coups d'État, guérillas, rebellions, groupes armés ) caractérise de nombreux PVD. Or, elle nuit au développement d'entreprises et décourage les investissements étrangers. [...]
[...] Les avantages comparatifs dans les échanges internationaux Les échanges internationaux sont apparus dès que les premières civilisations sont entrées en contact. Au Moyen-âge central et bas Moyen- âge, ils connaissent un essor entre les régions les plus riches de l'Europe occidentale puis de manière plus vaste avec l'exploitation de nouveaux espaces à partir des Grandes découvertes. Les échanges explosent avec la première révolution industrielle puis avec l'essor, lors de la seconde, des grands réseaux de communication et de transport. De nombreux auteurs ont analysé ce phénomène, notamment Ricardo. [...]
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