Comment est-ce que les agents économiques doivent coordonner leurs activités ? Telle est la question à laquelle les économistes ont essayé de répondre à partir des années 1960 et 1970 en analysant notamment la théorie des contrats qui est un moyen de coordination des activités des agents.
Cependant, un contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Ainsi, la théorie des contrats est une branche de la théorie néoclassique qui traite essentiellement des relations bilatérales entre deux unités de décision dans des situations où les parties en présence doivent tenir compte de l'existence d'événement aléatoire indépendant de leur volonté.
La théorie des contrats s'intéresse également aux contrats « sociaux » c'est à dire aux contrats passés entre deux catégories d'agents économiques : les employeurs les travailleurs, les gestionnaires et les actionnaires, les clients et les producteurs. L'objectif des analyses économiques des contrats est d'apporter des éclaircissements sur deux questions importantes. D'une part, elles cherchent à déterminer les modalités d'émergence des règles qui régulent les systèmes sociaux. D'autre part, elles analysent la nature de ces règles en les décrivant et en évaluant l'efficacité pour les agents qui les utilisent et pour la société dans son ensemble.
[...] Par accord mutuel, les individus définissent des routines qui les dispensent de décider à chaque instant les actions à entreprendre. La routinisation des taches permet de stabiliser l'environnement de chaque agent de manière à créer des interactions récurrentes qui rendent inchangeable le comportement optimal. Il faut instituer un certain nombre d'options de comportement (un catalogue de routine) et de développer un langage commun, qui doit permettre aux co-contractants de se signaler mutuellement les comportements à adopter dans tous les cas possibles. [...]
[...] Il est préférable que l'arbitre soit un tiers spécialisé dans le domaine. C / des incitations pour limiter la surveillance et les conflits Les mécanismes de surveillance et de répression sont destinés à forcer les signataires d'un contrat à le respecter. Il existe une alternative : un mécanisme de rémunération incitant chacun à respecter sa parole et à adopter le meilleur comportement possible. Par exemple, un salarié assurera ses heures de présence sans travailler avec la plus grande ardeur possible. [...]
[...] Ce mécanisme conduit les agents à dépenser du temps et des ressources physiques (moyens de transports et de communication. Deuxièmement, munis de ces informations les agents procèdent à des échanges soit fictifs soit réels qui ne correspondent pas aux vrais prix, c'est-à- dire au vecteur de prix garantissant un optimum. B / le fonctionnement d'une économie de création de ressources La nature et les implications du passage d'une problématique de coordination et d'affectation des ressources à une problématique de l'organisation de la création de ressources se fondent sur la comparaison des contributions de Coase et Richardson. [...]
[...] Bien sûr, collectivement et isolément, ces démarches analytiques butent sur des difficultés et des impasses. Mais si certaines d'entre elles semblent insurmontables, le recensement de la plupart des autres définit un vaste programme de recherche qui commence d'ailleurs à être exploré. En effet, si certaines contributions aux théories des contrats tiennent de la relecture dans le corpus dominant de problèmes mis en lumière par ailleurs, d'autres vont plus loin en identifiant ignoré par la théorie économique, du moins par sa branche dominante. [...]
[...] La théorie des conventions : C'est l'approche la plus globale possible des problèmes d'organisation économique. La notion de convention est plus générique que celle du contrat bilatéral qui sert d'unité de base à la théorie de l'agence et à celle des coûts de transaction. Les conventions permettent d'améliorer la coordination entre agents : premièrement, elles conduisent ceux qui les observent à choisir des comportements compatibles les uns avec les autres, deuxièmement, elles permettent de surmonter la méfiance des agents due au comportement individualiste de chacun, troisièmement, elles sont des modèles de comportement constituant des réponses à des questions pratiques. [...]
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