parties prenantes, contre pouvoirs, capital humain, actionnaires, gouvernance actionnariale
Le fonctionnement de toute entreprise est l'objet de conflits de pouvoir car il repose sur des individus ou des groupes qui ont leurs propres objectifs.
D'autre part, l'entreprise va avoir aussi des objectifs différents des acteurs économiques de son environnement. Le manager doit donc en permanence arbitrer entre les attentes des différentes parties prenantes qui sont des contre-pouvoirs.
Le terme "partie prenante" fait référence à la volonté de chacun des acteurs de bénéficier d'une fraction de la valeur ajoutée produite par l'entreprise.
[...] Il n'y aura pas donc le même contre- pouvoir. Le manager va devoir gérer les objectifs individuels qui peuvent être conflictuels notamment au niveau des cadres. B. Les actionnaires Ils attendent une rémunération de leurs investissements sous forme de distribution de dividendes. Les actionnaires traditionnels ont aussi comme préoccupation la pérennité de l'entreprise. C'est le cas du capitalisme familial. Les actionnaires modernes ne veulent qu'une rentabilité à court terme. C. Les dirigeants Pour les dirigeants, ils vont être soumis à deux modes de gouvernance : - La gouvernance actionnariale : les actionnaires exercent un pouvoir élevé au travers du conseil d'administration. [...]
[...] - L'entreprise doit aussi être pérenne pour être capable de rembourser le capital prêté. D. L'État et les administrations Ils prélèvent de façon autoritaire une part importante de la valeur ajoutée. C'est un contre-pouvoir important pour l'entreprise, qui est beaucoup plus facile de contourner pour les entreprises internationales. E. La société civile Elle a de plus en plus d'exigence vis-à-vis de l'entreprise, elle lui demande d'être socialement responsable : on lui demande de l'emploi, des pratiques environnementales et du soutien de la vie locale. [...]
[...] Pour Miche Crozier, sociologue français, dans l'entreprise, la répartition du pouvoir n'est pas fixée à l'avance, elle est évolutive et tout salarié peut acquérir une partie du pouvoir. Le pouvoir est le produit de relations, de négociations, de communications et de confrontations dont l'issue est incertaine. II- Les parties prenantes externes A. Consommateurs/Clients Le client est à la base de la valeur ajoutée, le satisfaire doit donc être le premier objectif de l'entreprise même si individuellement il n'a souvent que peu de pouvoir de négociation. Par contre, les associations de consommateurs peuvent être un contre- pouvoir puissant, car elles peuvent influencer l'opinion publique. [...]
[...] Le manager doit donc en permanence arbitrer entre les attentes des différentes parties prenantes qui sont des contre-pouvoirs. Le terme partie prenante fait référence à la volonté de chacun des acteurs de bénéficier d'une fraction de la valeur ajoutée produite par l'entreprise. I - Présentation des parties prenantes A. Les employés Les attentes des salariés sont fortes, ils veulent profiter de la valeur ajoutée de l'entreprise, mais aussi des attentes en terme de conditions de vie de l'entreprise. Il y a souvent de l'ambiguïté dans la façon dont est considérée l'entreprise. [...]
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