Droit personnel, droit réel, obligation, débiteur, créancier, prestation, abstention, responsable, actif, patrimoine, paiement, dette, créance
Pour une bonne compréhension de la matière, il n'est pas sans intérêt de rapprocher les droits personnels des concepts d'« obligations personnelles ».
L'obligation, de obligatio, du préfix ob voulant dire « en face » et ligatio, signifiant « lien » en français ou du verbe ob-ligare, ou lier en face.
Ainsi, l'obligation, c'est la possibilité de lier par devers soi ou en face.
[...] En définitive, c'est le droit qui met en présence deux personnes, le créancier et le débiteur. C'est celui qui consacre le rapport d'une personne à une autre, dont la première exerce un droit, celui de réclamer, la seconde, est tenue à une obligation, le paiement de la dette. Caractéristiques des droits personnels Les caractéristiques des droits personnels découlent automatiquement du développement ci-dessus : c'est tout le contraire du droit réel. Le droit personnel porte certes sur une chose mais de façons très indirectes. [...]
[...] Cette chose n'est qu'un objet de la prestation. Il n'y a pas d'emprise réelle sur cette chose. Il n'emporte ni droit de suite, ni droit de préférence. L'une des raisons est qu'il ne concerne théoriquement qu'une personne, le débiteur. Par conséquent il est relatif : le créancier ne peut exercer son droit que sur le débiteur seul et ne peut demander qu'une prestation ou une abstention et rien d'autre. Le créancier ne l'est que lorsqu'il a un débiteur : il ne peut pas exiger une prestation ou une abstention à une personne qui n'est pas son débiteur, qui ne lui est pas liée par une relation de créance. [...]
[...] De cet article, on peut retenir que l'obligation, un lien uniquement de droit, unit deux personnes, le créancier et le débiteur, le bien est le debitum, le devoir de fournir une prestation ou de s'abstenir. Il s'agit en quelque sorte, d'un engagement. La substitution du lien matériel qui était la chaîne ou la corde, par le lien juridique, était due à l'influence du facteur moral et notamment de la civilisation judéo-chrétienne qui recommande la tolérance et notamment l'amour du prochain ce qui exclut la méchanceté, la vengeance, en définitive, la loi du talion. [...]
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