Contrat aléatoire, jeu concours, pari sportif, loterie, paris en ligne, dette de jeu, loi du 12 mai 2010, sécurité intérieure, action en répétition
Les participants à un jeu ou à un pari hasardent un bien, ordinairement de l'argent, dans une activité ludique.
Le pari est une forme de jeu ayant pour objet un fait futur et incertain sur lequel les parieurs formulent des pronostics spéculatifs : gagne celui qui aura parié sur l'évènement qui se réalise effectivement.
C'est la définition donnée par le Code de la sécurité intérieure (art L320-1) qui les interdit sur le principe. L'article précise que même s'ils peuvent être autorisés, ils ne sont pas « un commerce ordinaire ni un service ordinaire ».
Il faut distinguer les jeux individuels classiques des jeux collectifs contemporains (loterie, tiercé, paris en ligne).
[...] Les personnes qui n'ont pas pris part au jeu ne bénéficient pas de la faveur de l'art C. civil. Les marchés à terme sont valables : dans ce marché, le vendeur et l'acheteur conviennent qu'à une date postérieure à la conclusion du contrat et pour un prix fixé, l'un livrera la marchandise et des valeurs, l'autre qu'il en prendra livraison. Même si le marché à terme est un pari sur la hausse ou sur la baisse, la loi en admet un caractère obligatoire, car parce que ce genre de jeu a une utilité sociale, en assurant une régulation des cours. [...]
[...] Les contrats relatifs aux aléas - Les contrats de jeu et de pari Les participants à un jour ou à un pari hasardent un bien, ordinairement de l'argent, dans une activité ludique. Pari : forme de jeu ayant pour objet un fait futur et incertain sur lequel les parieurs formulent des pronostics spéculatifs : gagne celui qui aura parié sur l'évènement qui se réalise effectivement. Définition donnée par le Code de la sécurité intérieure (art L320-1) qui les interdit sur le principe. [...]
[...] civil) quelle que soit la date à laquelle a eu lieu le paiement même lorsqu'il a été anticipé. Fondements Il faut distinguer le droit commun du jeu et le droit spécial : Le droit commun ne peut donner lieu à une exécution forcée et son exécution volontaire ne peut donner lieu à répétition Il y aurait une immoralité dans le jeu : espoir d'un gain facile, décourageant du travail. Il peut ruiner le joueur par le seul effet de la passion. [...]
[...] Sont dépourvus de force exécutoire la promesse ou le billet remis au gagnant par le perdant. Il en est de même si les promesses ou ces billets ont été cédés à des tiers. Prêt destiné au jeu Jurisprudence applique l'exception de jeu à tous les prêts destinés à jouer bien que le prêteur y soit un tiers : celui qui prête une somme d'argent pour le jeu ne peut se la faire restituer parce qu'il encourage l'endettement du joueur. Art. [...]
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