Cour de cassation, chambre civile, 7 mai 2008, rétractation d'une offre, accord de volonté, volonté bilatérale, Code Civil, article 1134 du code civil, cour d'appel de Toulouse, engagement unilatéral, réforme du droit des obligations du 10 février 2016
« Volontaire d'abord, le contrat devient loi. » : est un adage que l'on peut retrouver dans les sentences et maximes latines de 1788. Par cet adage l'on peut y comprendre tout le sens d'un contrat, que par la volonté bilatérale des deux parties, un contrat va produire des effets de droit. Ces effets de droit sont régis premièrement dans la première version du Code civil de 1804 sous Napoléon, puis par la seconde version du Code civil suite à l'ordonnance de février 2016 et la loi d'avril 2018 venant la ratifier, en vigueur toutes deux au 1er octobre de leur année respective. Le contrat peut naître à la suite d'une offre par le pollicitant. Celui à qui l'on fait cette offre peut l'accepter ou la refuser. Le pollicitant, lui, peut également fixer une date d'échéance à cette dernière, parfois il fixe même un délai durant lequel il ne peut rétracter son offre. Cet aspect de l'offre fait écho à une décision de la Cour de cassation rendue le 7 mai 2008 à ce propos.
[...] En effet, ce dernier, par cette consécration, évoque un travail censé entre les juridictions et lui-même. Le législateur un rôle de consécration de jurisprudence et vient apporter une valeur en plus à cette dernière. Cet article étant énoncé dans le Code civil, cette jurisprudence risque de prendre de plus en plus de place dans les futures solutions jurisprudentielles et d'apporter une solution constante. Par cette solution constante, l'on assure une sécurité juridique très importante dans la société française vis-à-vis de la confiance envers les juridictions, le système juridique en restera donc cohérent. [...]
[...] Il n'y a pas de délai raisonnable explicitement fixé, cela se fera à l'appréciation du juge. D'après les jurisprudences, l'on constate qu'un délai raisonnable serait d'une durée de 1 mois, allant jusqu'à 3 mois. Ce principe s'inscrit dans une lignée jurisprudentielle, c'est un principe qui fait loi perpétuellement. Un principe perpétuel Ce principe s'inscrit dans une ancienne lignée jurisprudentielle. Il est vrai, ce principe est apparu dans une décision rendue par la Troisième chambre civile de la Cour de cassation en 1993, la jurisprudence Cruz. [...]
[...] Cet aspect de l'offre fait écho à une décision de la Cour de cassation rendue le 7 mai 2008 à ce propos. Il s'agit de constater, dans l'arrêt de la Cour de cassation, Troisième chambre civile, rendu le 7 mai 2008, que Mme par le biais d'un agent immobilier, a signé une proposition d'achat d'un immeuble dont les propriétaires sont les consorts lors de la signature de cette proposition d'achat, Mme X a laissé un dépôt de garantie. Une lettre recommandée, de la part de l'agent immobilier, est expédiée le 27 juin 2000, qui a pour destinataire, Mme X. [...]
[...] En effet, la Troisième chambre de la Cour de cassation fait face à une situation dans laquelle l'offre est assortie d'un délai. L'offre assortie d'un délai par et pour le pollicitant La réaffirmation appréciable d'un principe délaissé « Il en est autrement au cas où celui de qui elle émane s'est engagé à ne pas la retirer avant une certaine époque Ces termes sont la suite de la solution rendue par la Troisième chambre civile de la Cour de cassation. [...]
[...] De cette manière, elle insinue qu'une offre n'est pas un engagement unilatéral de volonté. Cette décision est rendue le 7 mai 2008, avant la réforme par l'ordonnance de 2016, depuis cette dernière, ce principe n'est plus que jurisprudentiel, mais a donc bien était inscrit explicitement dans le Code civil, en posant quelques conditions. Ce principe est évoqué dans le Code civil en son article 1116. En effet, ce dernier dispose « Elle [ . ] peut être rétractée [ . [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture