La Responsabilité sociale des entreprises (RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités et dans leur interaction avec leurs parties prenantes sur une base volontaire. Elle tend à définir les responsabilités des entreprises vis-à-vis de ses parties prenantes.
Afin de bien comprend le rôle du gérant à travers ces préoccupations, il est tout d'abord nécessaire de définir les concepts clés de la RSE : ses buts, ses composantes et ses applications pratiques. Nous aborderons notamment le champ d'action de la RSE, et l'importance accordée à la notion de corporate governance.
Dans une seconde partie, nous nous attacherons au pendant de la RSE sur les marchés financiers, à savoir l'Investissement Socialement Responsable (ou ISR). Le gérant a sur ce thème une responsabilité et un rôle majeurs. Enfin, dans une dernière partie, nous nous focaliserons sur le rôle du gérant au travers de la RSE, ses moyens d'action et les outils dont il dispose, par l'insertion de critères extra financiers dans la construction de son portefeuille, ou encore l'exercice des droits de vote des investisseurs, nécessaire afin d'établir un dialogue avec les entreprises, et de les inciter à satisfaire leurs obligations sociales et environnementales.
[...] Ces critères d'exclusion s'élargiront au cours des temps à d'autres secteurs d'activité, à d'autres zones géographiques et à d'autres investisseurs : Guerre du Vietnam- les étudiants s'interrogent sur l'usage qui est fait de leurs investissements ? Servent-ils à fabriquer des armes ? Au temps de l'apartheid, boycott des investissements en Afrique du Sud au nom de l'antiracisme A partir des années 90, le concept d'investissement éthique entre dans une nouvelle logique. En lieu et place d'exclure des entreprises en fonction de leurs activités, on s'intéresse davantage à leurs modes de fonctionnement. [...]
[...] L'indice ISR permet en outre de résoudre les problèmes de contrôle du respect des contraintes ISR par le gestionnaire dans son processus, car la validation des titres respectant le mieux les critères retenus est faite par l'agence. Les inconvénients sont de trois natures différentes. En termes de performance financière, il ne sera plus possible de comparer directement cette dernière à celle d'une gestion classique. Le gestionnaire pourra battre l'indice ISR et respecter son objectif de gestion, cependant que la performance de l'indice ISR sera moins bonne que celle de l'indice traditionnel. L'investisseur rationnel pourra remettre en cause ses choix s'il estime qu'il n'est pas prêt à supporter un tel coût. [...]
[...] L'amélioration de l'efficacité est l'axe le plus reconnu : la responsabilité sociétale, notamment en revisitant les acquis des démarches qualité, est à l'origine de gains de productivité et de réduction des coûts. Sur ce plan, l'exemple le plus intuitif est la chasse aux gaspillages : engagée pour des raisons écologiques de lutte contre la surconsommation de ressources, elle a un impact économique positif immédiat. L'axe des clients consiste soit à retourner le risque d'image en avantage concurrentiel, en répondant aux attentes des parties prenantes (Lafarge cimentier exemplaire soit à orienter son offre vers des segments de clientèles sensibles au développement durable (Monoprix et les consommateurs urbains ) ou encore à créer des produits correspondant à de nouvelles attentes (nouveaux matériaux écologiques, offre de services financiers socialement responsable ).Des activités nouvelles ou réorientées peuvent naître du développement durable. [...]
[...] Le pendant de la rse sur les marches financiers : l'ISR Notion D'ISR a. Contexte b. Produit éthique c. Motivation des investisseurs Politique D'ISR a. Intégration de la dimension d'ISR dans un objectif de gestion b. ISR et styles de gestion Modèles d'évaluation extra financière a. Fonctionnement de l'analyse extra financière b. Destinataires de l'analyse extra financière c. [...]
[...] Ce résultat a marqué profondément l'industrie de la gestion et il remonte aux années soixante. On le voit, dans une approche Top down, le responsable de la gestion va déterminer l'allocation d'actif idéale pour rencontrer son niveau de risque acceptable et ensuite, il va sélectionner un indice de référence pour les actions. Le processus que nous venons de décrire, l'allocation d'actifs, le choix d'un indice boursier, le choix de durée et le rating, conduit à la définition d'un benchmark global pour la gestion. [...]
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